LA FRANCE PITTORESQUE
22 janvier 1799 : mort d’Horace-Benoît de Saussure, physicien
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Publié le dimanche 22 novembre 2009, par LA RÉDACTION
Imprimer cet article Le voisinage des Alpes, l’exemple de sincère et celui de l’illustre Bonnet, son parent, contribuèrent sans doute à développer en lui un goût très vif pour les sciences naturelles, dont la connaissance lui était indispensable pour parcourir avec fruit les imposantes montagnes, qui chaque jour piquaient de plus en plus sa curiosité. Cependant la minéralogie et la géognosie, qu’il avait étudiées d’une manière spéciale, n’ont été enrichies paf lui d’aucune de ces grandes découvertes ou de ces hautes observations qui fondent la réputation d’un homme. La physique, au contraire, qu’il enseignait publiquement dans sa ville natale, lui est redevable de plusieurs instruments nouveaux, tels qu’un électromètre, un diaphanomètre, un athmomètre, un anémomètre et un hygromètre. Ce dernier, dont la pièce principale est un cheveu, a obtenu assez généralement la préférence des physiciens sur tous les autres instruments du même genre. — Jourdan.

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