Éclatant suite au monopole accordé à une régie de transport détenue par des personnages liés au pouvoir, la grève des gagne-deniers remporte l’adhésion d’un peuple observant que dans le désarroi de la fortune de la France, celle des familles en faveur à la cour continue à s’affermir.
Indispensables à la vie de la capitale et pourtant isolés, faibles, mal organisés car n’ayant ni apprentis, ni compagnons, ni maîtres, ni syndics, les gagne-deniers, dont l’existence légale avait été implicitement reconnue par nombre d’arrêts de police - dont l’ordonnance du 9 avril 1746 qui stipulait qu’ils devaient être inscrits aux bureaux...
Copyright © LA FRANCE PITTORESQUE
Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.
