LA FRANCE PITTORESQUE
PORNIC et les plages
de la côte de Retz, de la Bernerie
à Saint-Brevin et Mindin
(par Léon Maître)
Publié le mardi 22 mai 2018, par Redaction
Imprimer cet article

L’antiquité qui frappe le plus après les monuments celtiques qui décorent le paysage de Pornic, est la forteresse féodale qui se dresse au-dessus des mâts des bateaux de pêche. Lorsqu’au IXe ou Xe siècle, il devint nécessaire de garder l’entrée de la vallée de la Haute-Perche, le promontoire rocheux sur lequel s’élève la ville de Pornic fut considéré comme tout indiqué.

Le château fut établi sur une pointe de rocher qui fut isolée du reste de la place forte par une coupure que l’on franchissait au moyen d’un pont-levis. Après la guerre de Cent Ans, les seigneurs n’y résidèrent plus : la demeure manquait d’ampleur et ne se prêtait pas au déploiement du luxe.

Ils se firent alors remplacer par des gouverneurs ou lieutenants, puis dans les derniers temps de l’Ancien Régime, par un simple concierge qui surveillait en même temps les quelques prisonniers que la justice lui confiait parfois. Quand les barons de Retz organisèrent l’immense territoire de leur seigneurie, Pornic devint le siège d’une châtellenie importante qui s’étendait du Clion à Corsept sur une douzaine de paroisses. Les habitants se servaient des chapelles qui avaient été mises à leur disposition mais ils étaient cependant convoqués à comparaître aux fêtes principales de l’année à l’église-mère de Sainte-Marie.

Première fondation pieuse établie près du donjon, l’église Saint-Gilles fut confiée à la direction des Templiers. Cet ordre hospitalier et militaire qui possédait des résidences dans toutes les paroisses du pays de Retz avait été appelé...

Copyright © LA FRANCE PITTORESQUE
Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

Imprimer cet article

LA FRANCE PITTORESQUE