Venu à Trouville-sur-Mer sur les conseils de son médecin, H. Létang a éprouvé un véritable coup de foudre pour la ville et ses environs. La région peut répondre à tous les besoins et toutes les envies. Celui qui veut retrouver le luxe et les habitudes parisiennes s’installera à Deauville, fréquentera le casino ou flânera à Trouville, « le boulevard Italien des plages normandes ».
À celui qui souffre de rhumatisme ou de goutte, l’auteur donne un conseil : « Jetez-vous à la mer. - On y retrouve la force, l’appétit, la vigueur, et par suite, tout naturellement la bonne humeur et les idées riantes ». Enfin, la campagne qui laisse entrevoir la mer à travers les bordures de sureaux, comblera le romantique en quête d’idylle. H. Létang retrace les circonstances de l’engouement soudain pour Trouville, dont le peintre Mozin, « enivré, enchanté, séduit » fut à l’origine, et de son développement qui suscite tout autant d’amertume que d’enthousiasme.
Les sentiments demeurent partagés entre les bienfaits apportés par l’aménagement du site et la perte de cette nature vierge de tout regard. Mais loin de se complaire dans une nostalgie stérile, l’auteur salue les réalisations harmonieuses qui servent à la fois la prospérité des spéculateurs, le confort du touriste et la croissance économique de la région. Suscitant l’intérêt du lecteur, il lui donne tous les éléments pratiques pour entreprendre et mener à bien son voyage, sans omettre quelques conseils pour épargner son budget. Il l’entraîne aussi dans une promenade bucolique à la...
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