Rossant les garçons dans son enfance, sabrant dès ses dix-huit ans sous le nom de Sans-Gêne l’ennemi comme une vieille moustache, s’illustrant également par son franc-parler avec tout le monde et injuriant jusqu’à Bonaparte, Marie-Thérèse Figueur la dragonne a pourtant le cœur sur la main, faisant montre d’une charité admirable et d’une vertu sans faille.
Née à Talmay (Côte-d’Or) le 17 janvier 1774 de Pierre Figueur, fils d’un meunier de Pontoise, et de Claudine Viart qui mourut en la mettant au monde, Marie-Thérèse fut orpheline à neuf ans, avant que son oncle maternel Joseph Viart, sous-lieutenant au régiment de Dienne-Infanterie, ne s’en occupât et ne l’emmenât séjourner deux ans à Rueil, où elle connut celui qui devait devenir plus tard son mari...
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