Vers 1840 apparaît la Lionne, élégante frénétique annonçant les Vésuviennes, affectant de dédaigner les grâces féminines auxquelles elle préfère les façons masculines et « l’excentricité tapageuse ». Rugissante, provocante, elle fait saillir griffes et poitrine pour se lancer dans l’arène parisienne en parodiant avec outrance les mœurs affectées d’outre-Manche.
La femme de 1830 avait été comme une sensitive sentimentale ; son imagination, exaltée par les romans de Walter Scott et les poèmes de lord Byron, ne rêvait que dévouement, sacrifices, douleurs, tendresses infinies. Elle s’exaltait le cœur et l’esprit dans les fictions les plus noires, et toute son esthétique consistait à paraître pâle...
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