La cité médiévale connue dans le monde entier, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, n’a pas les moyens d’entretenir son patrimoine. Pourtant il y a urgence. Certains monuments dépérissent. Seule solution : trouver de généreux donateurs.
Conseillère municipale en charge du mécénat, Martine Galhaud explique que « quand on vient à Saint-Emilion, on ne se rend pas compte. Ça fait rêver le monde entier, on a l’impression qu’il y a une activité communale énorme. Mais en fait, au niveau rentrée d’argent, y a pas beaucoup. Parce qu’il y a peu d’habitants, peu d’entreprises, peu de taxes ».
Saint-Emilion au XVIIIe siècle |
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Peu d’argent et de nombreux bâtiments historiques à entretenir dans les règles de l’art. 17 au total dans ce village médiéval qui ne compte que 2000 habitants. Certains de ces monuments sont en très mauvais état et il y a urgence à les rénover.
Le coût estimé des travaux s’élève à 2,7 millions d’euros. Si 40% sera pris en charge par l’Etat, c’est la municipalité essentiellement qui devra payer le reste. La solution mise en œuvre pour l’instant est l’appel au mécénat. Il a déjà permis de récolter 150 000 euros.
Reportage de France 3 Aquitaine : « Son nom est connu dans le monde entier, évocateur de vins prestigieux et de pierres millénaires. Nous sommes à Saint-Emilion, ce village au charme unique, inscrit au patrimoine mondial de l’Humanité. 17 monuments historiques, 4 sites classés ou inscrits, l’héritage du passé est considérable dans la cité médiévale, confrontée à des travaux de rénovation titanesques, comme ici, à l’église collégiale.
« Le problème de cette pierre c’est qu’elle est calcaire, elle est très friable, et donc l’usure du temps a fait son œuvre, et on a toute une série de pierres à changer, mais il ne fait pas changer trop de pierres pour respecter au mieux l’intégrité du bâtiment.
« L’illustration la plus saisissante de l’urgence de la situation, se trouve ici, au cœur de l’église Saint-Martin de Mazerat. Une église construite entre le XIe et le XIIe siècle. Aujourd’hui, il faudrait au moins trois ans de travaux, pour la remettre en état. »
France 3 Aquitaine
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