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Livre histoire AVIGNON. Guide du voyageur ou dictionnaire historique des rues et des places publiques de la ville par Paul Achard

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Monographies d’histoire locale. Catalogue ouvrages, livres villes et villages du Vaucluse (Provence-Alpes-Côte d’Azur)
AVIGNON. Guide du
voyageur ou dictionnaire historique
des rues et des places publiques de la ville
(par Paul Achard)
Publié / Mis à jour le dimanche 1er juin 2014, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Les rues secondaires et les ruelles n’ont été désignées pendant longtemps que par leurs tenants et aboutissants. Ainsi la rue de la Colombe s’appelait traverse des Études au Corps-Saint. Dès l’époque la plus reculée, Avignon eut des édiles chargés d’étudier et de résoudre les questions de voirie : les terminatores carreriarum. Les statuts de la République avignonnaise réglèrent leurs attributions, en 1134 ; élus annuellement, ils ne furent rémunérés qu’au XVIe siècle et existèrent jusqu’en 1790. Lorsqu’on leur confia aussi la charge de contrôler les denrées en vente sur les marchés, ils devinrent les maîtres des rues et des victuailles.

En 1364, le pape Urbain V fit faire des travaux considérables dans le Palais ; il acheva notamment les appartements exposés à l’est et fit planter de riches et spacieux jardins. Dénommée à l’origine Rome à cause de sa beauté, cette partie orientale s’appela le Jardin des oliviers au XVIe siècle. Jules de Médicis entreprit d’y construire une salle surnommée la Mirande, soit à cause de l’admiration que provoquaient ses vastes proportions et le luxe de ses décorations, soit celle portée aux papes qui réussissaient encore à faire quelque chose dans ce palais dont plusieurs parties tombaient en ruine.

Sur la place de l’Amirande (qui devrait donc plus exactement être orthographiée la Mirande) s’élevait le palais d’Anglicus, dans lequel fut transporté Urbain V agonisant, qui faillit littéralement y mourir d’ennui. Clément VI institua l’aumône de la pignotte sur la place qui en prit le nom : pendant la cruelle disette de 1347, il fit distribuer journellement, à tous ceux qui se présentaient, assez de pain pour vivre pendant un jour. La rue Dorée fut nommée un temps rue de Sade...

 
 
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