Histoire de France, Patrimoine, Tourisme, Gastronomie, Librairie
LE 18 juin DANS L'HISTOIRE [VOIR]  /  NOTRE LIBRAIRIE [VOIR]  /  NOUS SOUTENIR [VOIR]
 
« Hâtons-nous de raconter les délicieuses histoires du
peuple avant qu'il ne les ait oubliées » (C. Nodier, 1840)
 

 
NOUS REJOINDRE SUR...
Nous rejoindre sur FacebookNous rejoindre sur XNous rejoindre sur LinkedInNous rejoindre sur VKNous rejoindre sur InstragramNous rejoindre sur YouTubeNous rejoindre sur Second Life

Livre histoire RÉALCAMP (Histoire de la commune de)

Vous êtes ici : Accueil > Librairie : Villes / Dép. > Seine-Maritime (Haute-Normandie) > RÉALCAMP (Histoire de la commune de)
Librairie : Villes / Dép.
Monographies d’histoire locale. Catalogue ouvrages, livres villes et villages de Seine-Maritime (Haute-Normandie)
RÉALCAMP
(Histoire de la commune de)
Publié / Mis à jour le vendredi 16 mai 2014, par Redaction
 
 
 

Le territoire était jadis couvert de forêts mais dans les éclaircies de bois essartés, il s’est formé avec le temps une agglomération dont l’appellation se perpétua par celle de Bout-de-la-Ville donnée à la place publique.

La paroisse de Réalcamp, fondée par quelques maisons groupées autour d’une église, a été donnée en 1231 à l’abbaye des bénédictins du Tréport, par Alix, veuve de Raoul Ier, comte d’Eu. Au cours des siècles suivants, la nomination à sa cure engendra plusieurs conflits entre les archevêques de Rouen et les comtes d’Eu. L’église servit longtemps de maison commune où l’on réunissait la municipalité au son de la cloche et où se déroulaient les élections municipales. L’usage de publier les lois et les actes d’autorité administrative à la porte de l’édifice s’est perpétué jusqu’au milieu du XIXe siècle, par la lecture des rôles des diverses impositions que l’instituteur, secrétaire de mairie, venait faire un dimanche de l’année à l’issue de la messe. Sur les 6 000 hectares de la forêt d’Eu, 264 sont afférents à la commune et de nombreux habitants de Réalcamp travaillèrent dans les verreries.

Outre celle des Essartis, cinq autres verreries étaient exploitées dans le voisinage de la forêt par quatre familles de nobles verriers qui descendaient, dit-on, de quatre hardis compagnons de Rollon : les de Bongars, les de Brossard, les de Caqueray et les Le Vaillant. Si l’une ne dura que quelques années et une autre fut confisquée à la Révolution, quatre résistèrent au temps et se spécialisèrent souvent dans des fabrications particulières. La verrerie du Courval possédée par le prince de Nassau était la seule du comté d’Eu à fabriquer des vases de toutes espèces, puisqu’elle était autorisée à produire à la fois du gros verre et du cristal. Á une époque où le chemin de fer n’existait pas, la famille Ménouval s’enrichit grâce à un roulage important pour le transport...

 
 
Même section >

Suggérer la lecture de cette page
Abonnement à la lettre d'information La France pittoresque

Saisissez votre mail, et appuyez sur OK
pour vous abonner gratuitement
Éphéméride : l'Histoire au jour le jour. Insertion des événements historiques sur votre site

Vos réactions

Prolongez votre voyage dans le temps avec notre
encyclopédie consacrée à l'Histoire de France
 
Choisissez un numéro et découvrez les extraits en ligne !