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Livre histoire CAUTERETS. Ses origines, ses transformations successives, ses visiteurs les plus illustres par le Dr G. Labayle

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Monographies d’histoire locale. Catalogue ouvrages, livres villes et villages des Hautes-Pyrénées (Midi-Pyrénées)
CAUTERETS. Ses origines,
ses transformations successives,
ses visiteurs les plus illustres
(par le Dr G. Labayle)
Publié / Mis à jour le dimanche 20 avril 2014, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Le sort de Cauterets, « le fleuron le plus beau et le plus précieux » du comté de Bigorre, a été intimement lié à l’histoire du Lavedan et surtout à celle de la Rivière de Saint-Savin. Pendant les huit siècles qui précédèrent la Révolution, le village a vécu sous la dépendance étroite de l’abbaye des bénédictins de Saint-Savin, qui reçut en 945, en donation de Raymond Ier, l’entière vallée de Cauterets, non seulement avec ses riches pâturages mais surtout avec les sources thermales qu’elle renfermait.

Tandis que le monastère était reconstruit sur les ruines du palais Émilien, le bourg se groupa autour des sources de l’Est, les seules exploitées à l’époque, sur le flanc même du pic des Bains. Son extension, lente mais continue, l’obligea plus tard, face à des considérations d’ordre matériel, à chercher un autre emplacement. Au cours de XIVe siècle, il descendit dans le vallon et s’installa sur la rive droite du Gave, puis très longtemps après, il enjambera le torrent pour s’étendre sur sa rive gauche. Jeanne de Navarre vint y guérir sa lèpre ; Gaston Phœbus, sa surdité ; Marguerite de Navarre y conduisit plusieurs fois sa fille Jeanne d’Albret, atteinte du « mal des écrouelles ».

En attirant de bonne heure la cour de Navarre, malgré la pénibilité des déplacements jusqu’à la station thermale, la reine Marguerite permit à Cauterets de bénéficier d’une solide réputation, fortement renforcée par « l’éloge hyperbolique » qu’elle fit de ses sources. La station était réputée, aussi, pour lutter efficacement contre la stérilité, indication qui fut à l’origine d’une satire à propos des soins prodigués lors des cures par les frétayrés, mot patois signifiant frotteurs. Les eaux pouvant aussi se révéler abortives, il advint que la même année, une des maîtresses d’Henri IV, surnommée la Fosseuse, se rendit à Cauterets...

 
 
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