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Livre histoire SULLY soldat, ministre et gentilhomme campagnard par Robert Balland, Georges Fauquet

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Librairie : Monographies
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SULLY soldat, ministre
et gentilhomme campagnard
(par Robert Balland, Georges Fauquet)
Publié / Mis à jour le mardi 25 mars 2014, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Si trois périodes semblent avoir existé dans la vie de Sully, ses qualités et ses défauts, demeurés constants tout au long de son existence, lui confèrent une réelle unité. Il sut gérer les affaires de l’État comme il sut faire fructifier ses domaines. Celui qui avait célébré les bienfaits de l’agriculture, mit ses principes en vigueur et donna des leçons d’économie rurale pendant que tant d’autres nobles s’épuisaient en luttes stériles contre le principe monarchique.

Tout enfant, il fit montre d’un esprit revêche et indomptable face à un maître qui ne put prendre l’ascendant sur lui, avant qu’un autre précepteur sache éveiller une curiosité insatiable et un goût du travail acharné. Sa rencontre avec Henri de Navarre fut décisive pour sa carrière et fort utile à la cause du monarque. Ils avaient en commun « une certaine façon de parer aux dangers et de louvoyer entre les obstacles » et, très vite, Maximilien de Béthune se jeta dans la lutte avec fougue et calcul tout à la fois.

À partir de 1587, il n’y eut pas de grands combats dans lesquels il n’ait eu son rôle. Parallèlement, le comptable apparut très tôt derrière le chevalier, car Sully avait compris que l’enrichissement était nécessaire à sa carrière. Une fois Henri IV installé sur le trône, il ne fut jamais long à réclamer instamment sa récompense à chaque action d’éclat, dévoilant ainsi un trait de caractère tout aussi pénible que le discours « fanfaron » qu’il employait pour conter ses exploits guerriers. Il sut se rendre indispensable et en 1596 vit enfin les portes du Conseil des finances s’ouvrir devant lui.

Il avait jusque-là combattu pour le roi, il allait désormais travailler pour la France. Il s’employa à dénoncer les désordres et les irrégularités dont fourmillait l’administration financière, créant, par son honnêteté, une confiance et une intimité...

 
 
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