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Le patrimoine français pillé de l’intérieur. Pillage des châteaux et belles demeures anciennes

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Patrimoine en vidéos
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Le patrimoine français pillé de l’intérieur
(Source : Le Parisien)
Publié / Mis à jour le dimanche 12 janvier 2014, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 
 
 
Nombre de belles demeures anciennes sont dépouillées de leurs ornements, revendus à prix d’or à l’étranger. Une pratique inquiétante mais... légale

L’affaire avait eu l’effet d’un coup de tonnerre. Au milieu des années 1990, l’arrachage sauvage des boiseries et cheminées du château de madame Du Barry, à Louveciennes (Yvelines), avait choqué bien au-delà des seuls défenseurs du patrimoine. Beaucoup promettaient alors que la France ne laisserait plus ses vieilles pierres prendre le chemin de l’Asie ou de l’Amérique.

Vingt ans après, le phénomène n’a pourtant cessé de s’aggraver. Crise économique et désertification ont laissé exsangues des dizaines de petites cités au passé prestigieux. De Thiers (Puy-de-Dôme) à Tonnerre (Yonne) en passant par Tarascon (Bouches-du-Rhône) ou Gray (Haute-Saône), ces belles délaissées ont fini par taper dans l’œil de soupirants… tout sauf désintéressés.

Des bâtisses rachetées, dévalisées puis délaissées
Rien n’a jamais empêché un particulier de vendre sa cheminée Renaissance ou son parquet Louis XIV, leur préférant une décoration moderne et fonctionnelle. Mais certains professionnels du commerce des « matériaux » anciens sont passés à la vitesse supérieure. A Joinville (Haute-Marne), comme ailleurs en France, ils rachètent ainsi à vil prix des bâtisses historiques qu’ils « curent » intégralement de leurs ornements, revendus à prix d’or, avant de les laisser à l’abandon.

Un procédé parfaitement légal, à défaut d’être toujours moral. A demi-mot, le ministère de la Culture reconnaît que l’Etat, qui a déjà fort à faire avec ses 43000 monuments historiques, n’a pas les moyens ni l’ambition de protéger les quatre millions de bâtiments français présentant un intérêt patrimonial. La loi devrait évoluer, mais la sauvegarde des bâtiments et de leurs intérieurs reste soumise au bon vouloir des maires, souvent peu enclins à s’immiscer dans l’intimité de leurs administrés.

Comme l’assure Bernard Evrard, un passionné qui recense sur son blog tous les châteaux de France, « au moins 400 d’entre eux tombent en ruine, et cela n’ira pas en s’arrangeant ». Alors, les marchands ont beau jeu de se poser en ultimes défenseurs de ce patrimoine national oublié. Un trésor que nos voisins apprécient à sa juste valeur.

Nicolas Jacquard
Le Parisien

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