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Braconnier. L'étymologie des mots de la langue française. Origine, racines

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Savoir : Mots, Locutions
L’étymologie de mots et l’origine de locutions de la langue française. Racines, évolution de locutions et mots usuels ou méconnus
Braconnier
Publié / Mis à jour le vendredi 11 octobre 2013, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Le roman de Garin-le-Loherain, qui date du douzième siècle, nous montre le roi Pépin créant un maître-braconnier. A coup sûr, cette nomination serait plaisante si l’on supposait au mot braconnier le sens défavorable qui s’y attache aujourd’hui.

Il faut donc savoir que, dans l’origine, ce nom fut donné simplement aux valets qui soignaient, pour la chasse au chien d’arrêt, les chiens braques, si connus pour la finesse de leur odorat. Tout grand chasseur avait des braconniers dans ses équipages comme il avait des fauconniers, des loutriers, des louvetiers et des perdrisseurs.

Les braconniers abusèrent-ils des facilités qui leur étaient offertes de chasser à leur profit sur les terres du maître ? Les premiers chasseurs clandestins jugèrent-ils que l’usage du chien braque leur pouvait être d’un précieux usage ? Toujours est-il que le mot braconnier, détourné de son sens primitif, ne s’applique plus qu’aux chasseurs de contrebande, gens sans aveu, qui trouvent dans le vol déguisé du gibier de coupables moyens d’existence.

Si le braconnier pris au XIXe siècle en flagrant défit est ordinairement quitte pour quelques jours de prison, la législation ancienne m’en usait pas avec autant de douceur à son égard.

« Ceux qui chasseront aux grosses bêtes, dit une ordonnance du roi François Ier, et icelles prendront, pour la première foys seront condamnés à l’amende de 250 livres tournois ; ceux qui n’auront pas de quoy payer seront battus de verges jusqu’à effusion du sang ; la seconde foys seront battus de verges autour des forests et garennes où ils auront délinqué, et bannis, sur peine de la hart, de quinze lieues alentour des dites forests et garennes ; la tierce foys seront mis aux galères, ou battus de verges et bannis perpétuellement de nostre royaulme et leurs biens confisquez. »

 
 
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