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24 juin 1340 : combat naval de l'Ecluse, perdu par les Français

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24 juin 1340 : combat naval de l’Ecluse, perdu par les Français
Publié / Mis à jour le samedi 22 juin 2013, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Edouard III, roi d’Angleterre, ayant déclaré la guerre à Philippe de Valois, partit de Douvres le 22 juin 1340. Le lendemain, il rencontra la flotte française, composée de cent vingt gros vaisseaux, sans compter les petits bâtiments : elle l’attendait entre l’Ecluse et Blaugueberge ; il ne balança pas à livrer le combat. Les Anglais firent une manœuvre qui ne contribua pas peu au succès de cette action, en tournant la flotte française, et gagnant par ce moyen l’avantage du soleil et le dessus du vent.

Les Français, étonnés de ce mouvement, l’attribuèrent à la frayeur ; mais ils changèrent bientôt d’opinion, lorsqu’ils virent les ennemis s’avancer sur eux à voiles déployées. Ce combat fut le plus terrible qu’on eût encore vu sur la mer depuis le commencement de la monarchie. Si les Français avaient quelque avantage par le nombre, les Anglais avaient celui de voir à leur tête leur intrépide monarque, qui disposa son armée navale avec toute la prévoyance et tout le génie du capitaine le plus expérimenté, et combattit en héros : blessé à la cuisse d’un coup de flèche, il ne perdit jamais un moment ce sang-froid qui caractérise les grands hommes, se portant partout, donnant ses ordres avec précision, et multipliant, pour ainsi dire, sa présence par son activité.

Les Français lui disputèrent la victoire avec une bravoure inconcevable. Le combat avait déjà duré longtemps, sans qu’aucun des deux partis pût s’attribuer la supériorité, lorsque les vaisseaux flamands, jusque-là spectateurs de l’action, vinrent se joindre aux escadres anglaises : ce renfort décida de la fortune de cette journée. La défaite fut sanglante : les historiens les plus modérés font monter la perte à vingt mille hommes ; d’autres la portent jusqu’à trente mille, et quatre-vingt-dix vaisseaux pris ou coulés à fond. On attribue en partie la cause de ce malheur à la mésintelligence des trois amiraux, Kiriel, Barbevère et Baluchet.

 
 
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