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27 mai 1584 : mort du poète et diplomate Guy du Faur de Pibrac

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27 mai 1584 : mort du poète
et diplomate Guy du Faur de Pibrac
Publié / Mis à jour le dimanche 26 mai 2013, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Guy du Faur, seigneur de Pibrac, naquit en 1528, à Toulouse, d’une famille distinguée, et parut avec éclat dans le barreau de cette ville. Député aux Etats d’Orléans en 1576, il présenta au roi le cahier des doléances qu’il avait rédigé lui-même. Quelque temps après, Charles IX le choisit pour être un de ses ambassadeurs au concile de Trente. Il y soutint éloquemment les intérêts de la couronne et les libertés de l’Eglise gallicane.

Le chancelier de l’Hôpital, bon juge du mérite, lui fit donner, en 1565, la charge d’avocat général au parlement de Paris. Pibrac fit renaître la raison et l’éloquence dans le barreau, livré depuis longtemps à la barbarie et à l’indécence. Le duc d’Anjou étant allé prendre possession du trône de Pologne, Pibrac l’accompagna, et répondit pour lui aux harangues de ses sujets. A son retour en France, il réussit à négocier entre la cour et les protestants, un traité de paix dont il fut l’arbitre, comme il en avait été l’auteur.

Henri III récompensa ses services par une charge de président à mortier ; la reine de Navarre et le duc d’Alençon le choisirent pour leur chancelier. Il mourut à Paris, le 27 mai 1584, à l’âge de 55 ans ; et la France perdit en lui un grand magistrat. Sa mémoire serait sans reproche , s’il n’eût pas fait l’apologie de la Saint-Barthélemy, acte si opposé à la douceur de son caractère, qu’on croit qu’il ne s’y prêta qu’après y avoir été contraint par des ordres supérieurs.

On a longtemps lu en France ses Quatrains moraux, dont le caractère est la simplicité et la gravité. On les faisait apprendre par cœur aux enfants.

 
 
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