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24 avril 1821 : mort du médecin Jean-Pierre Frank

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24 avril 1821 : mort du médecin
Jean-Pierre Frank
Publié / Mis à jour le lundi 22 avril 2013, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Jean Pierre Frank, né d’un père français, dans les environs de Deux-Ponts, embrassa la profession de médecin, malgré le désir que ses parents avaient témoigné de le voir entrer dans les ordres sacrés.

Jean-Pierre Frank

Jean-Pierre Frank

Successivement praticien à Radstadt, médecin de l’évêque de Spire, et professeur à l’université de Goettingue, il quitta cette dernière ville, dont le climat nuisait à sa santé, et vint à Pavie, en 1786, pour y remplacer le célèbre Tissot.

Ce fut là qu’il traça pour les études médicales un plan nouveau dont on a loué l’ordonnance générale avec exagération, mais qui n’a cependant point été sans produire quelques résultats avantageux. Préposé, vers la même époque, à la direction générale de l’état sanitaire de la Lombardie, il vit sa réputation croître rapidement, malgré les intrigues et les sourdes menées des ennemis qu’en tous temps, en tous pays, l’envie suscite au talent.

En 1795, l’empereur d’Autriche l’appela à Vienne pour régler le service de santé de ses armées, et bientôt lui accorda le titre de conseiller aulique, avec la direction de l’hospice civil. En 18o5, il alla remplir une chaire de clinique à Wilna, et fut nommé premier médecin du tsar.

Le délabrement de sa santé l’ayant obligé de quitter la Russie en 1808, il passa quelque temps à Vienne, où Napoléon, qui se plaisait à rassembler autour de lui tous les hommes d’un mérite éminent, lui offrit de venir occuper une place brillante en France. Mais Frank, décidé à la retraite, aima mieux se fixer à Fribourg. Cependant la mort d’une fille chérie le ramena encore en 181 à Vienne, où il termina sa carrière, chargé d’honneurs et d’années.

Il a laissé après lui la réputation d’un praticien consommé et d’un brillant professeur. Ses ouvrages, dans lesquels il a trop habilement peut-être déguisé son immense érudition, annoncent un savoir aussi étendu que solide, mais on n’y trouve rien qui décèle une supériorité remarquable. Ils offrent seulement un résumé exact de tout ce qu’on sait de positif en médecine.

 
 
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