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3 avril 1705 : condamnation de la Noue

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3 avril 1705 : condamnation de la Noue
Publié / Mis à jour le lundi 1er avril 2013, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Jean-Baptiste Lorient de la Noue, valet d’un curé de village, puis laquais de Fleuriaca, père de d’Armenonville , apprenti menuisier, commis des gabelles, enfin gros partisan, effaçait les plus grands seigneurs du royaume par son faste et par ses dépenses excessives. Il fit démolir et reconstruire plusieurs fois le superbe hôtel qu’il faisait bâtir ; et lorsqu’il fut achevé, tout Paris courut repaître sa curiosité de ce magnifique édifice.

C’était un fou sans conduite, à qui ses biens immenses avaient tourné la tête. Ses malversations le firent condamner par arrêt du parlement du 3 avril 1705 à faire amende honorable au parc civil du Châtelet, à être exposé trois jours au pilori, avec un écriteau devant et derrière, portant ces mots : Faussaire et banqueroutier frauduleux ; à servir ensuite neuf ans dans les galères, et à tenir prison jusqu’à ce que ses créanciers fussent payés. La nuit d’avant le jour qu’il subit sa sentence, on afficha au pilori ce quatrain :

D’un financier, jadis laquais,
Ainsi la fortune se joue,
Je vous montre aujourd’hui la Noue ;
Vous verrez bientôt Bourvalais.

Prédiction qui se vérifia à certains égards. Cet arrêt éprouva des censures : on le trouva trop doux. C’est ce que semblent indiquer les pièces du temps, entre autres une satire qui finit par ces vers :

Le croira qui voudra, que le public volé,
Par un si bel arrêt se trouve consolé.

Et le couplet suivant, sur l’air de Joconde :

La Noue, déplorant son état,
Se plaint de sa sentence.
Il n’est que pour neuf ans forçat ;
Est-ce une pénitence ?
Si ses amis, par tant de soins,
L’ont sauvé de l’échelle,
Une chaîne si belle, au moins
Devrait être éternelle.

 
 
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