Histoire de France, Patrimoine, Tourisme, Gastronomie, Librairie
LE 25 avril DANS L'HISTOIRE [VOIR]  /  NOTRE LIBRAIRIE [VOIR]  /  NOUS SOUTENIR [VOIR]
 
« Hâtons-nous de raconter les délicieuses histoires du
peuple avant qu'il ne les ait oubliées » (C. Nodier, 1840)
 

 
NOUS REJOINDRE SUR...
Nous rejoindre sur FacebookNous rejoindre sur XNous rejoindre sur LinkedInNous rejoindre sur VKNous rejoindre sur InstragramNous rejoindre sur YouTubeNous rejoindre sur Second Life

25 février 1761 : mort du dramaturge Desmahis

Vous êtes ici : Accueil > Éphéméride, événements > Février > 25 février > 25 février 1761 : mort du dramaturge (...)
Éphéméride, événements
Les événements du 25 février. Pour un jour donné, découvrez un événement ayant marqué notre Histoire. Calendrier historique
25 février 1761 : mort du
dramaturge Desmahis
Publié / Mis à jour le samedi 23 février 2013, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Joseph-François-Edouard de Corsembleu Desmahis, né à Sully-sur-Loire, en 1723, était destiné par ses parens à la robe. Son goût précoce pour la poésie les alarma en vain. Ce penchant irrésistible triompha des oppositions de sa famille.

La droiture de son cœur ne le sauva pas des épines qu’on y rencontre trop souvent, et sa sensibilité fort vive devint pour lui une source d’amertumes. Plus à ses amis qu’à lui-même, il prévenait leurs désirs et oubliait ses propres peines dès qu’ils avaient besoin de ses consolations. « Lorsque mon ami rit, disait-il, c’est à lui à m’apprendre le sujet de sa joie. Pleure-t-il ? C’est à moi de découvrir les causes de son chagrin. »

Un de ses rêves les plus doux, était qu’un jour l’harmonie régnerait parmi les gens de lettres ; espèce de pacification à peu près aussi praticable que L’universelle paix de l’abbé de Saint-Pierre. Si l’Impertinent ne l’a pas placé au rang des auteurs comiques, on ne peut nier au moins qu’il ne s’y trouve de jolis portraits, des saillies heureuses, et que le caractère principal n’y soit assez bien peint.

On regrette qu’il ait déparé sa versification, d’ailleurs harmonieuse et facile, par un peu de néologisme et par le retour trop fréquent des antithèses. Il eut le mérite rare de ne tenir à aucune secte et de ne connaître d’autre bannière que celle de la vérité. Modeste avec ses maîtres, il disait : « Content de vivre avec les grands hommes de mon siècle, dans le cercle de l’amitié, je n’ambitionne point d’être placé auprès d’eux dans le temple de mémoire. »

Avec tous les droits à l’estime comme homme, il pouvait, comme poète, prétendre à de plus brillants succès, lorsqu’un vomissement de sang l’enleva, dans sa trente-deuxième année, à la carrière brillante que semblait lui tracer la gloire et la fortune. Il s’est peint dans ces vers :

A peu de frais, en vérité,
Les Dieux peuvent me satisfaire :
Qu’ils me laissent le nécessaire,
Qu’ils m’accordent de la santé,
Je fais du reste mon affaire.

 
 
Même section >

Suggérer la lecture de cette page
Abonnement à la lettre d'information La France pittoresque

Saisissez votre mail, et appuyez sur OK
pour vous abonner gratuitement
Éphéméride : l'Histoire au jour le jour. Insertion des événements historiques sur votre site

Vos réactions

Prolongez votre voyage dans le temps avec notre
encyclopédie consacrée à l'Histoire de France
 
Choisissez un numéro et découvrez les extraits en ligne !