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La tête d'Henri IV a encore parlé : son ADN coïncide avec celui de Louis XVI

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L’Histoire fait l’Actu
Quand Histoire et Patrimoine font la une, s’invitent dans notre quotidien et deviennent un sujet d’actualité. Le passé au cœur de l’actu.
La tête d’Henri IV a encore parlé :
son ADN coïncide
avec celui de Louis XVI
(Source : France 3 Aquitaine)
Publié / Mis à jour le jeudi 3 janvier 2013, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 
 
 
Plus de doute possible. Le crâne retrouvé en 2008 est bien celui du roi de Navarre. On le surnomme l’Indiana Jones des cimetières. Philippe Charlier, médecin légiste à l’hôpital Raymond Poincaré de Garches, en région parisienne, est un grand spécialiste des énigmes historiques. Et avec son équipe de scientifiques franco-espagnole, il vient de frapper un coup double.

Leurs travaux sont publiés en ligne depuis lundi par la revue Forensic Science International :
— Ils prouvent un profil génétique commun entre la tête momifiée d’Henri IV et du sang séché provenant de son descendant, Louis XVI
—Ils valident ainsi l’authenticité des deux restes royaux.

Sept générations séparent ces deux rois de France au destin tragique, Louis XVI descendant en ligne directe paternelle d’Henri IV, assassiné par Ravaillac le 14 mai 1610.

Une preuve authentification de la tête d’Henri IV
La tête d’Henri IV a été séparée de son corps en 1793, sous le régime de la Terreur, lors de la profanation de la basilique de Saint-Denis, nécropole des rois de France. Elle n’est réapparue qu’au XIXe siècle dans une collection privée d’un comte allemand, avant d’être acquise en 1919 par un antiquaire de Dinard, puis revendue à un couple de retraités passionnés d’Histoire. Ceux-ci l’ont léguée au chef actuel de la maison de Bourbon, Louis de Bourbon.

Retrouvée en 2008, après plusieurs siècles de pérégrinations, la tête du roi Henri IV avait été authentifiée en 2010, sur la base de nombreux recoupements scientifiques et historiques. Mais l’équipe d’une vingtaine de spécialistes conduite par le Dr Charlier avait alors échoué à extraire l’ADN.

Quant au sang attribué à Louis XVI, analysé en 2011 par une équipe italo-espagnole, il a été récupéré dans une sorte de gourde possédée par une famille aristocratique italienne. Cette gourde aurait contenu un mouchoir qui avait trempé dans le sang royal, le jour où Louis XVI fut guillotiné, le 21 janvier 1793.

La preuve par l’ADN
C’est précisément l’ADN « paternel », l’ADN du chromosome Y, qui a parlé, balayant les derniers doutes sur l’authenticité de la tête d’Henri IV, selon le Dr Charlier. L’Institut de biologie évolutive de Barcelone a travaillé sur un échantillon « provenant du plus profond de la gorge de l’individu » et a pu extraire un ADN partiellement exploitable.

Louis XIV, l’enfant miracle
La confirmation de la lignée paternelle entre Henri IV et Louis XVI apporte aussi indirectement une réponse aux historiens qui pouvaient douter que Louis XIV soit bien le fils de Louis XIII, et non de Mazarin. « L’enfant du miracle » était né plus de 20 ans après le mariage de Louis XIII, le premier fils d’Henri IV, avec Anne d’Autriche.

Des parcelles du coeur de Louis XIII et de celui de Louis XIV sont conservées à la basilique Saint-Denis, mais l’équipe du Dr Charlier n’a pas été autorisée à les étudier. Le Dr Charlier n’en a pas a son coup d’essai. Il a notamment révélé l’empoisonnement au mercure d’Agnès Sorel, favorite de Charles VII. Plus récemment, il a travaillé sur des fragments du coeur de Richard Ier d’Angleterre, dit Richard Coeur de Lion. « Les résultats sont imminents », a-t-il déclaré, avant son départ pour la Transylvanie où il doit étudier des squelettes de prétendus vampires.

Hélène Chauwin
France 3 Aquitaine

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