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17 décembre 1599 : divorce du roi Henri IV

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17 décembre 1599 : divorce
du roi Henri IV
Publié / Mis à jour le dimanche 16 décembre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Marguerite de France, fille de Henri II, avait épousé en 1672, le prince de Béarn, si cher depuis à la France, sous le nom de Henri IV. Ce prince était encore de la religion protestante, et Charles IX dit en signant le mariage de sa sœur : « En donnant ma sœur Margot au prince de Béarn, je la donne à tous les huguenots du royaume. »

Marguerite de France (Marguerite de Valois)

Marguerite de France (Marguerite de Valois)

C’est sans doute ce propos, et peut-être aussi quelques indiscrétions de la princesse, qui ont donné lieu à quelques historiens de la peindre sous des couleurs peu favorables : d’autres ont cherché à la justifier.

« J’estime comme un autre, dit Saint-Foix, la vertu dans une femme ; mais parce qu’elle aura eu des amants, quelques faiblesses, il ne me semble pas » qu’on doive la déchirer impitoyablement, comme on a fait cette pauvre princesse, qui d’ailleurs était pleine de bonnes intentions pour la gloire et la tranquillité de l’Etat, et qui joignait au meilleur cœur, à l’âme la plus noble, la plus compatissante et la plus généreuse, beaucoup d’esprit et de beauté. »

« Vraie héritière des Valois, dit François Eudes de Mézeray, elle ne fit jamais don à personne, sans excuse de donner si peu. Elle était le refuge des gens de lettres, en avait toujours quelques-uns à sa table, et apprit tant en leur conversation, qu’elle parlait et écrivait mieux qu’aucune femme de son temps. »

Henri IV, dont elle n’avait point eu d’enfants, se voyant paisible possesseur de la couronne, lui fit proposer pour le bien de l’Etat, de casser leur mariage : elle y consentit de la façon la plus noble, la plus modeste et la plus désintéressée ; et le mariage fut cassé à Paris, par des commissaires du pape, le 17 décembre 1599. Loin d’exiger plusieurs conditions auxquelles ce prince aurait été obligé de souscrire, elle demanda uniquement qu’on payât ses dettes, et qu’on lui assurât une pension convenable. « L’abaissement de sa condition, dit Mézeray, était si relevé par la bonté et les autres vertus royales qui étaient en elle, qu’elle n’en fut point à mépris. »

 
 
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