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3 novembre 1736 : mort de l’homme d’Église Michel-Celse-Roger Bussy-Rabutin

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3 novembre 1736 : mort de
l’homme d’Église
Michel-Celse-Roger Bussy-Rabutin
Publié / Mis à jour le jeudi 1er novembre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Voltaire a dit dans le Temple du Goût : « Je cherchais le fameux comte de Bussy ; madame de Sévigné qui est aimée de tous ceux qui habitent le temple, me dit que son cher cousin, homme de beaucoup d’esprit, un peu trop vain, n’avait jamais pu réussir à donner au dieu du goût cet excès de bonne opinion que le comte de Bussy avait de messire Roger de Rabutin :

Bussy, qui s’estime et qui s’aime
Jusqu’au point d’en être ennuyeux,
Est censuré dans ces beaux lieux,
Pour avoir d’un ton glorieux,
Parlé trop souvent de lui-même.
Mais son fils, son aimable fils,
Dans le temple est toujours admis,
Lui qui sans flatter, sans médire,
Toujours d’un aimable entretien,
Sans le croire, parle aussi bien
Que son père croyait écrire.

Ce fils, qui eut en effet la plus grande réputation d’amabilité, et qu’on appelait le dieu de la bonne compagnie, est le fameux évêque de Luçon, Michel-Celse-Roger de Bussy-Rabutin, nommé à cet évêché le 17 octobre 1723, reçu à l’Académie française en 1732, à la place de Lamotte, et mort le 3 novembre 1736. C’est à sa mémoire que Gresset a consacré des regrets si éloquents et si touchants, à la fin de son épître au P. Bougeant :

Que les beaux arts, que le Portique,
Que tout l’empire poétique,
Où souvent tu dictes des lois,
Avec la Seine inconsolable,
Pleurent une seconde fois
La perte trop irréparable
D’Aristippe, d’Anacréon,
D’Atticus et de Fénelon ;
Pour moi de ma douleur profonde,
Trop pénétré pour la chanter,
N’admirant plus rien en ce monde
Où je ne puis plus t’écouter,
Sur l’urne qui contient ta cendre,
Et que je viens baigner de pleurs,
Chaque printemps je veux répandre
Le tribut des premières fleurs ;
Et puisqu’enfin je perds le maître
Qui du vrai beau m’eût fait connaître
Les mystères les plus secrets,
Je vais à ces sombres cyprès
Suspendre ma lyre, et peut-être
Pour ne la reprendre jamais.

De pareils vers immortalisent, avec leur auteur, celui qui en est l’objet.

 
 
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