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De singulières greffes animales. Brèves d'Histoire de France. Miettes historiques

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Brèves d’Histoire
Brèves d’Histoire de France : bribes et miettes historiques utiles à une meilleure connaissance de notre passé
De singulières greffes animales
(D’après « La Lanterne magique », paru en janvier 1834)
Publié / Mis à jour le samedi 27 octobre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 
 
 
Le succès de la greffe animale, opération singulière pratiquée plusieurs fois par Guillaume Dupuytren (1777-1835) et plusieurs autres chirurgiens, fut tel que quelques-uns allèrent jusqu’à penser qu’il n’était pas impossible de faire reprendre la tête sur le cou d’un guillotiné

On appuyait cette opinion, aujourd’hui reconnue comme chimérique, sur le fait d’un médecin anglais, W. Balfour, qui réussit en 1814 à rejoindre la moitié du doigt de George Pedie, charpentier, coupé d’un coup de hache.

Greffe animale, par Benjamin Rabier

Greffe animale, par Benjamin Rabier

Il fit ramasser à terre le morceau de doigt, lava avec de l’eau froide les deux surfaces blessées, et ensuite les appliqua l’une contre l’autre exactement.

Trois semaines après, la réunion était complète. Le doigt avait repris toute sa chaleur et sa sensibilité. Ce cas fit l’objet d’un Mémoire publié alors dans le Journal de médecine et de chirurgie d’Edimbourg, repris l’année suivante dans la Bibliothèque britannique.

Le botaniste et agronome Henri-Louis Duhamel du Monceau (1700-1782) et d’autres avaient transplanté un ou deux ergots d’un coq sur la crête d’un autre, où ils ont acquis la longueur de quatre à cinq pouces.

On avait encore greffé sur la crête d’un coq, rapporte au mot plaie l’homme de lettres Charles Pougens (1755-1833), l’aile d’un serin, et une portion de la queue d’un petit chat, qui s’y étaient très bien maintenues. Joseph Baronio et autres ont coupé un morceau de la chair d’un animal et ont greffé avec succès à la place un morceau d’un autre animal.

On ne se moque plus du chirurgien breton Jacques de Garengeot (1688-1759) qui atteste qu’en 1724, un nez arraché avec les dents, jeté à terre, foulé aux pieds, nettoyé ensuite et réchauffé, fut remis en place et bien cicatrisé au bout de quatre jours. Dès l’année 1442, un chirurgien de Sicile, nommé Branca, exécutait des nez artificiels par une greffe animale.

 
 
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