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Les druides hostiles à la représentation des dieux. Brèves d'Histoire de France. Miettes historiques

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Brèves d’Histoire
Brèves d’Histoire de France : bribes et miettes historiques utiles à une meilleure connaissance de notre passé
Les druides hostiles
à la représentation des dieux
(D’après « Comptes-rendus des séances de l’Académie
des Inscriptions et Belles-Lettres », paru en 1892)
Publié / Mis à jour le vendredi 24 août 2018, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 
 
 
Le druidisme fut hostile à l’anthropomorphisme, ce qui explique pourquoi les premières statues de dieux ne paraissent en Gaule qu’à l’époque de la domination romaine (après 51 av. J.-C.)

En 1931, Salomon Reinach, archéologue et spécialiste de l’histoire des religions, rapporte qu’après l’efflorescence de l’art en Gaule, à l’époque du renne, nous trouvons une longue période, depuis l’ère des monuments mégalithiques jusqu’à la conquête romaine, où les sculptures font entièrement défaut.

Les passages de César et de Lucain qu’on a allégués pour prouver que les Gaulois représentaient leurs dieux en pierre et en bois doivent être interprétés autrement : il s’agit, pour le premier, de piliers de pierre, et, dans le second, de troncs d’arbres plus ou moins équarris.

Pilier des Nautes, le dieu Cernunnos (Ier siècle ap. J.-C.)

Pilier des Nautes, le dieu Cernunnos (Ier siècle ap. J.-C.)

Comme l’industrie gauloise était fort avancée, on est obligé d’attribuer l’absence de statues en Gaule à une interdiction religieuse. Cette prohibition, que l’on retrouve chez les Romains, les Germains et les Perses, ne peut guère avoir été mise en vigueur que par une aristocratie religieuse.

En Gaule, cette aristocratie est le collège des druides, à l’influence desquels on attribue les monuments mégalithiques (dolmens, menhirs, etc.). Ces derniers ne sont pourtant pas celtiques : c’est que le druidisme, dans l’Europe occidentale, est antérieur aux Celtes, qui ont accepté en partie la religion druidique, comme les Grecs ont adopté les vieux cultes des Pélasges.

L’aversion du druidisme pour les représentations des dieux n’est attestée par aucun texte formel ; mais Plutarque dit que Numa, élève de Pythagore, défendit aux Romains d’élever des statues, et d’autres écrivains font de Pythagore l’élève des druides. Ce sont là des légendes qui, bien que sans autorité en elles-mêmes, attestent nettement l’affinité des doctrines.

 
 
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