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1er octobre 833 : déposition de Louis Ier, roi de France et empereur d'Occident

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1er octobre 833 : déposition de
Louis Ier, roi de France
et empereur d’Occident
Publié / Mis à jour le jeudi 27 septembre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Louis Ier, dit le Pieux, fils de Charlemagne, était parvenu à la couronne de France en 814, et avait été proclamé empereur à Rome la même année. Sa faiblesse et son imprudence causèrent tous ses malheurs ; il avait suivi le mauvais exemple de son père, en donnant des royaumes à ses enfants, qui n’employèrent leur nouvelle puissance qu’a dépouiller leur père.

Une première révolte n’ayant pas été heureuse, ils se soulevèrent une seconde fois. Lothaire, d’autant plus coupable qu’il était déjà associé à l’empire, marche à la tête des révoltés. Louis arme de son côté : on était déjà en présence, lorsque les princes, pour avoir le temps de débaucher les troupes de leur père, entament une négociation ; Louis, abandonné, tombe entre les mains de ses ennemis. Une assemblée tumultueuse déclare le trône vacant ; Lothaire, nommé empereur, traîne son père prisonnier à Compiègne.

Il s’agissait ensuite d’ôter à Louis tous les moyens de remonter sur le trône. Les évêques conseillent à Lothaire de faire condamner le roi à la pénitence publique pour le reste de ses jours : car on pensait alors que cette pénitence, tant qu’elle n’était pas finie, ne permettait pas à celui qui la subissait de se mêler des affaires civiles. On transporte le monarque détrôné à Soissons. Il comparaît entouré de trente évêques, de chanoines, de moines, de prébendes, dans l’église de Saint-Médard ; on lui ordonne d’ôter son baudrier, son épée, son habit, et de se prosterner sur un cilice.

Il obéit humblement, et, le visage contre terre, il demande lui-même la pénitence publique, qu’il ne méritait que trop en s’y soumettant. Il confesse, à haute voix, tous ses crimes dont il tient la liste dans ses mains. Ebbon, évêque de Reims, que Louis avait tiré de la misère, couvre son roi et son bienfaiteur d’un sac de pénitent ; on le conduit en cérémonie dans une cellule du monastère pour y vivre en pénitence le reste de ses jours.

On dresse ensuite un procès-verbal de toute cette action, monument encore subsistant d’insolence et de bassesse. Dans ce procès-verbal, il est simplement appelé dominus Ludovicus, monsieur Louis, comme on a dit depuis en Angleterre Charles Stuart, et en France Louis Capet.

 
 
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