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30 septembre 1744 : bataille de Coni, gagnée par le prince de Conti sur le roi de Sardaigne

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30 septembre 1744 : bataille de Coni,
gagnée par le prince de Conti
sur le roi de Sardaigne
Publié / Mis à jour le mercredi 26 septembre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Pendant la guerre de 1740, l’armée combinée de France et d’Espagne vint mettre le siége devant le ville de Coni, pour descendre ensuite dans le Milanais. Les Espagnols étaient commandés par l’infant don Philippe, et les Français par le prince de Conti. Le roi de Sardaigne, qui avait embrassé le parti de la reine de Hongrie, les attaqua dans leurs lignes avec une armée supérieure.

Rien n’était mieux concerté que l’entreprise de ce monarque. C’était une de ces occasions où il était de la politique de donner bataille. S’il était vainqueur, les Français avaient peu de ressources, et la retraite était trop difficile ; s’il était vaincu, la ville n’était pas moins en état de résister dans cette saison avancée, et il avait des retraites sûres. Sa disposition passa pour une des plus savantes qu’on ait jamais vue ; cependant il fut vaincu. Les Français et les Espagnols combattirent comme des alliés qui se secourent, et comme des rivaux qui veulent chacun donner l’exemple.

Le roi de Sardaigne perdit près de cinq mille hommes et le champ de bataille. Il n’y eut du côté des vainqueurs que deux mille hommes tués ou blessés. Le prince de Conti, qui était général et soldat, eut sa cuirasse percée deux coups, et deux chevaux tués sous lui ; il n’en parla point dans sa lettre au roi ; mais il s’étendait sur les blessures de tous ceux qui l’avaient secondé, et demandait pour eux des récompenses.

Cette victoire fut du nombre de celles qui causent des pertes sans produire d’avantages réels aux vainqueurs. On a donné plus de cent vingt batailles en Europe depuis 1600, explique Voltaire, qui ajoute que de tous ces combats, il n’y en a pas eu dix vraiment décisifs. C’est du sang inutilement répandu pour des intérêts qui changent tous les jours. On sent que cette réflexion ne peut s’appliquer à des batailles telles que celles de Marengo, d’Austerlitz, d’Iéna, de Friedland, de Wagram, etc., dont les résultats immédiats ont été de changer la face de l’Europe, d’agrandir ou de consolider le plus grand empire qui ait existé depuis les Romains.

 
 
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