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26 septembre 1783 : première représentation du Mariage de Figaro

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26 septembre 1783 : première
représentation du Mariage de Figaro
Publié / Mis à jour le lundi 24 septembre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Avant d’obtenir de faire jouer sa pièce en public (première représentation à la Comédie-Française le 27 avril 1784), avant même de la faire imprimer, Beaumarchais s’ingénia à la faire connaître en multipliant les lectures dans les salons de l’aristocratie.

Edition originale du Mariage de Figaro

Page de titre de l’édition originale du Mariage de Figaro

Louis XVI en personne se fit lire la pièce en présence de la reine. « C’est détestable, aurait-il dit, cela ne sera jamais joué, il faudrait prendre la Bastille ! » Quand on sut dans Paris que la pièce était interdite, le public se passionna aussitôt et voulut savoir pourquoi le roi l’avait trouvée trop hardie. On disait même la pièce indécente et subversive, aussi la cour et la ville voulurent la connaître.

On pressa Beaumarchais, de toutes parts, de venir faire la lecture de sa comédie dans les salons. Après s’être fait longtemps prié, il confessa, un peu hypocritement, mais très habilement, que la pièce était réellement injouable, qu’elle risquerait d’être mal interprétée par le grand public, mais qu’il ne voyait aucun inconvénient à la lire devant des gens d’esprit ! C’est ainsi qu’il fit des lectures du Mariage de Figaro chez la princesse de Lamballe, chez la maréchale de Richelieu, chez la duchesse de Villeroy...

Beaumarchais arrivait dans ces salons, portant sous le bras son manuscrit entouré de faveurs et de rubans roses, et il le lisait lui-même. C’était, disait-on, un acteur-né et on admirait « sa belle figure ouverte, spirituelle, un peu hardie peut-être. »

Les lectures privées créèrent autour de la pièce une atmosphère de sympathie ; et Beaumarchais demanda que la censure examinât de nouveau son ouvrage. Le Mariage demeura encore interdit ; toutefois on finit par en tolérer la représentation dans une fête offerte au comte d’Artois.

— La pièce tombera ! avait prédit quelqu’un à Sophie Arnould.

— Oui, répondit-elle, elle tombera cinquante fois de suite !

Beaumarchais savait parfaitement que le meilleur moyen d’assurer le succès d’une œuvre était qu’on en parlât longtemps avant même de la connaître. Il laissa donc passer encore une année. Toutefois, afin que l’on n’oubliât pas le Mariage, il fit connaître dans tout Paris la romance chantée par Chérubin :

J’avais une marraine, Que mon cœur, que mon cœur a de peine !

La chanson eut une vogue incroyable. Beaumarchais revint à l’attaque, demanda un nouvel examen de la censure, et le rapport du censeur fut cette fois positif.

 
 
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