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21 septembre 1589 : combat d'Arques, où Henri IV défait les Ligueurs

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21 septembre 1589 : combat d’Arques,
où Henri IV défait les Ligueurs
Publié / Mis à jour le dimanche 16 septembre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Henri III était tombé sous le couteau de Jacques Clément (1er août 1589). Le duc de Mayenne, qui avait pris le titre de lieutenant-général du royaume, quitta Paris vers la fin du mois d’août, à la tête de plus de vingt-cinq mille hommes, publiant qu’il allait prendre le Béarnais.

Henri IV

Henri IV

Henri IV avait gagné la Normandie, pour aller au-devant des secours que lui promettait l’Angleterre. Forcé de partager son armée, il n’avait gardé que sept mille hommes : néanmoins il ne perdit pas confiance, et en attendant que les Anglais, et les troupes de Picardie et de Champagne, qu’il avait rappelées, pussent le joindre, il se fortifia auprès de Dieppe, résolu d’y soutenir les premiers efforts de l’ennemi.

Mayenne s’achemina lentement, ne parut à la vue du camp royal que vers le milieu de septembre ; il y resta jusqu’au 6 octobre suivant, et pendant ce temps livra plusieurs assauts ; le plus meurtrier fut celui auquel le village d’Arques donna son nom.

Le duc y déploya toutes les ressources de la science militaire, et le roi toute l’intrépidité d’un héros. Pressé de toutes parts, Henri se montrait partout : tantôt il se tenait ferme dans ses lignes, tantôt il en sortait à la tête de sa cavalerie et poursuivait les fuyards. Les ennemis ne pénétrèrent qu’une fois dans les retranchements : encore ne fut-ce que par surprise. Quelques instants, le roi se trouva dans le plus grand péril.

Emporté par l’ardeur du combat, il s’était engagé entre deux corps considérables de cavalerie. Se voyant presque investi, il s’écria : « Eh quoi ! n’y aura-t-il pas dans toute la France cinquante gentilshommes, qui aient assez de résolution pour mourir avec leur roi ? — Courage, Sire, lui cria Châtillon, nous voici prêts à mourir avec vous. » En disant ces mots, il charge les escadrons opposés et dégage le roi. Les jours suivants, il y eut d’autres escarmouches, où Mayenne n’obtint pas plus de succès : ce qui le détermina à décamper. Mayenne gagna la Picardie, et le roi se rapprocha de Paris.

 
 
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