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11 septembre 1709 : bataille de Malplaquet, gagnée par Eugène et Marlborough sur les Français

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11 septembre 1709 : bataille de Malplaquet,
gagnée par Eugène et Marlborough
sur les Français
Publié / Mis à jour le dimanche 9 septembre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Pendant la guerre de la succession d’Espagne, Marlborough et Eugène ayant pris Tournai, marchèrent pour investir Mons ; le maréchal de Villars s’avança pour les en empêcher ; il avait avec lui le maréchal de Boufflers, son ancien, qui avait demandé à servir sous lui. Boufflers aimait le roi et la patrie.

Dès que les Français s’avancèrent pour s’opposer à l’investissement de Mons, les alliés vinrent les attaquer près du village de Malplaquet. L’année ennemie était d’environ quatre-vingt mille combattants, et celle du maréchal de Villars d’environ soixante-dix mille. Les Français traînaient avec eux quatre-vingts pièces de canon ; les alliés, cent quarante. Marlborough commandait l’aile droite où étaient les Anglais et les troupes allemandes à la solde de l’Angleterre. Le prince Eugène était au centre ; Tilly et un comte de Nassau à la gauche, avec les Hollandais.

Le maréchal de Villars prit pour lui la gauche, et laissa la droite au maréchal de Boufflers. Il y a eu peu de batailles plus disputées et plus meurtrières. La gauche des ennemis, où combattaient les Hollandais, fut presque toute détruite, et même poursuivie la baïonnette au bout du fusil. Marlborough à la droite, faisait et soutenait les plus grands efforts. Le maréchal de Villars dégarnit un peu son centre pour s’opposer à Marlborough, et alors même ce centre fut attaqué, les retranchements qui le couvraient furent emportés ; le régiment des gardes qui les défendait ne put résister.

Le maréchal, en accourant de sa gauche à son centre, fut blessé, et la bataille fut perdue. Le champ était jonché de près de trente mille morts ou mourants. Les Français ne perdirent guère plus de huit mille hommes dans cette journée ; mais leur centre étant forcé, les deux ailes coupées, ceux qui avaient fait le plus grand carnage furent les vaincus.

Le maréchal de Boufflers fit la retraite en bon ordre, emportant plusieurs drapeaux et étendards pris sur les ennemis. On peut s’étonner qu’une armée, qui avait tué aux ennemis deux tiers plus de monde qu’elle n’en avait perdu, n’essayât pas d’empêcher ceux qui n’avaient eu d’autre avantage que celui de coucher au milieu de leurs morts, d’aller faire le siège de Mons. Mais le nom de bataille perdue en impose toujours aux vaincus et les décourage : ainsi Mons fut assiégé et pris.

 
 
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