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10 septembre 1649 : mort du poète languedocien Pierre Goudelin ou Goudouli

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10 septembre 1649 : mort du poète
languedocien Pierre Goudelin ou Goudouli
Publié / Mis à jour le samedi 8 septembre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Pierre Goudelin fut un des poètes les plus célèbres de son temps ; et peut-être jouirait-il encore parmi nous de sa brillante réputation, si nous pouvions mieux le comprendre ; mais Goudelin trouvant la langue française trop barbare, au moment où il composa, préféra écrire dans l’idiome languedocien, alors beaucoup plus doux et plus harmonieux.

Pierre Goudoulin

Pierre Goudoulin

Une seule citation suffira pour expliquer l’oubli dans lequel est tombé le poète qui fit les délices de ses contemporains, et fait encore la gloire de ses compatriotes. Nous choisirons la propre épitaphe de Goudelin, composée par lui-même :

Aïssi l’an trigoussat lé paouré Goudouli
Perço qué le bougres bouïllo pas y béni.

Tous les ouvrages de Goudetin ne sont pas en langue languedocienne ; il composa plusieurs morceaux en vers français ; de ce nombre est le Chant royal, qui obtint la fleur du souci aux jeux floraux. Un poème sur la mort de Henri IV fut traduit en vers latins ; et presque toutes ses œuvres furent reproduites dans les langues étrangères : « Cette célébrité, dit un biographe, n’était due à aucune circonstance de temps ni de lieu, mais à la force de son génie, à la verve, à l’originalité de son talent, à des créations dont il n’existait aucun modèle, à une perfection de style qui est le secret des grands poètes. »

Goudouli, poète dans l’âme, avait la joyeuse insouciance de son art, saisissant avec ardeur les jouissances que lui offrait le présent, il ne songeait jamais à l’avenir : aussi eût-il passé sa vieillesse dans le besoin et la misère, sans le soin que ses concitoyens prirent de ses dernières années.

Reconnaissants pendant sa vie, ses compatriotes ne furent point ingrats après sa mort ; ils placèrent son buste au capitole, et, cent soixante ans plus tard (1808), ils transportèrent ses cendres à l’église de la Durande. Né à Toulouse en 1580, Goudouli y mourut à l’âge de 70 ans.

 
 
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