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11 août 1674 : bataille de Sénef (Seneffe) opposant le Grand Condé à Guillaume d'Orange

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11 août 1674 : bataille de Sénef (Seneffe)
opposant le Grand Condé à Guillaume d’Orange
Publié / Mis à jour le vendredi 10 août 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Cette bataille opposa l’armée française commandée par le prince Louis II de Bourbon-Condé à l’armée austro-hispano-néerlandaise dirigée par Guillaume d’Orange.

Louis II de Bourbon-Condé dit le Grand Condé

Louis II de Bourbon-Condé dit le Grand Condé

Le marquis de Feuquières veut qu’on ne donne à la bataille de Sénef que le nom de combat, parce que l’action ne se passa pas entre deux armées rangées, et que tous les corps n’agirent point ; mais il paraît qu’on s’accorde à nommer bataille, cette journée si vive et si meurtrière. Le choc de trois mille hommes, dont tous les petits corps agiraient, ne serait qu’un combat ; c’est toujours l’importance qui décide du nom.

Le prince de Condé avait à tenir la campagne avec environ quarante-cinq mille hommes, contre le prince d’Orange, qui en avait soixante mille ; il attendit que l’armée ennemie passât un défilé à Sénef, près de Mons ; il attaqua une partie de l’arrière-garde, composée d’Espagnols, et y eut un grand avantage. Si on blâma le prince d’Orange de n’avoir pas pris assez de précaution dans le passage du défilé, on admira la manière dont il rétablit le désordre, et on n’approuva pas que le prince de Condé voulût ensuite recommencer le combat contre des ennemis trop bien retranchés.

On se battit à trois reprises ; de tous les combats que donna le grand Condé, ce fut celui où il prodigua le plus sa vie et celle de ses soldats ; il eut trois chevaux tués sous lui ; il voulait, après trois attaques meurtrières, en hasarder une quatrième. Il parut, dit un officier qui y était, « qu’il n’y avait plus que le prince de Condé qui eût envie de se battre. »

Ce que cette action eut de plus singulier, c’est que les troupes, de part et d’autre, après les mêlées les plus sanglantes et les plus acharnées, prirent la fuite le soir par une terreur panique ; le lendemain, les deux armées se retirèrent chacune de son côté, aucune n’ayant ni le champ de bataille, ni la victoire, toutes deux plutôt également affaiblies et vaincues. Il y eut près de sept mille morts et cinq mille prisonniers du côté des Français ; la perte des ennemis ne fut pas moins considérable.

 
 
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