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5 août 1812 : mort du littérateur et naturaliste Laurent Pignotti

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5 août 1812 : mort du littérateur
et naturaliste Laurent Pignotti
Publié / Mis à jour le vendredi 3 août 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Physicien, naturaliste par état, poète, littérateur, historien, antiquaire par goût, Pignotti tient un rang distingué parmi les hommes célèbres qu’a produits l’Italie au XVIIIe siècle ; mais c’est surtout comme poète et comme fabuliste qu’il est connu des étrangers.

Né en 1739, à Figline, petite ville située entre Florence et Arezzo ; élevé par les soins d’un oncle, il étudia au séminaire de la seconde de ces villes, avec un succès tel, que l’évêque essaya de l’y retenir, en lui offrant la chaire de rhétorique, Pignotti refusa cette offre, dont les conditions répugnaient à son caractère : désormais livré à ses seules ressources, il étudia pendant quatre ans la médecine, la physique, la chimie et l’histoire naturelle à l’université de Pise, et, en 1763, il reçut le laurier doctoral des mains de l’archevêque, archichancelier de l’université.

Ni l’étude ni la pratique de l’art médical ne l’enlevèrent à ses occupations chéries. Seulement la poésie, au lieu d’être son occupation principale, lui servit de délassement. En 1774, nommé professeur de physique à l’université de Pise, il abandonna sans regret l’exercice d’une profession , dont l’utilité ne saurait compenser la tristesse. Le reste de sa vie s’écoula paisiblement entre les devoirs du professorat, qu’il remplissait avec un zèle extrême, la société, dont il faisait le charme, et les lettres, qui faisaient le sien.

Comme tous les fabulistes qui ont précédé ou suivi La Fontaine, Pignotti ne peut être comparé au Bon homme. S’il ne possède pas le mérite du modèle, il n’a pas le tort de l’imitation. Son style est toujours simple et naturel ; ses sujets sont ingénieusement choisis, et présentés sous une forme agréable. En écrivant ses fables, Pignotti ne songeait nullement au public, encore moins à la postérité ; mais, pour qu’un livre lui parvienne, il n’est pas nécessaire qu’il en porte l’adresse. Des odes, quelques petits poèmes, des morceaux de critique, une Histoire de Toscane, composent le reste des œuvres de cet homme estimable et aimable.

 
 
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