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26 juillet 1592 : Armand de Gontaut-Biron, premier maréchal de France de ce nom, est tué d'un coup de canon, au siège d'Epernay

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26 juillet 1592 : Armand de Gontaut-Biron,
premier maréchal de France de ce nom,
est tué d’un coup de canon
Publié / Mis à jour le jeudi 26 juillet 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Armand de Biron resta boiteux toute sa vie d’une blessure qu’il avait reçue à la jambe à un siège en Piémont. Il se trouva aux batailles de Dreux, de Saint-Denis, de Montcontour. « Je l’ai vu, dit Brantôme, connaître mieux des pays et contrées que plusieurs autres gentilshommes, même de la contrée, jusques à nommer des petits ruisseaux qu’ils ne savaient et connaissaient pas. » Il avait composé des commentaires que le président de Thou regrette. Il était le parrain du cardinal de Richelieu, et il lui avait donné son nom d’Armand.

Il paraît que le premier maréchal de Biron se permettait de mettre à ses services des restrictions un peu contraires à la fidélité et à l’humanité. Son fils lui représentait qu’à la retraite de Caudebec on aurait pu détruire entièrement l’armée du duc de Parme, et terminer la guerre : il s’étonnait que la proposition qu’il avait faite devant le roi, d’attaquer le duc de Parme, et que le roi avait approuvée ou même prévenue, eût été combattue par son père.

« Oui, mon fils, répondit le maréchal, la guerre était terminée, et il ne nous restait plus qu’à aller planter des choux à Biron. » On n’imaginera jamais quelle est, sur cette réponse, la réflexion de Brantôme : « Voilà, dit-il, ce que c’est que d’un cœur généreux. Qui a une fois sucé du lait de la dame Bellone, jamais il ne s’en saoule. »

Le second maréchal de Biron usa quelquefois, dans la suite, de l’exemple et de la leçon de son père.

 
 
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