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24 juillet 1125 : mort de la comtesse Mathilde

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24 juillet 1125 : mort de
la comtesse Mathilde
Publié / Mis à jour le vendredi 20 juillet 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

En conduisant Astolphe dans la Lune, l’Arioste lui montre, dans ce séjour, où se retrouvent toutes les choses perdues sur la terre, la donation prétendue de l’empereur Constantin au pape Sylvestre : peut-être aurait-il pu lui montrer également celle de la comtesse Mathilde au pape Grégoire VII, quoique cette dernière soit regardée comme plus authentique.

Fille de Boniface III, duc de Toscane, et de Béatrix, née en 1046, Mathilde, à la mort de son père, se trouva souveraine de l’un des plus puissants Etats d’Italie : la Toscane, Lucques, Modène, Reggio, Mantoue, Ferrare, et probablement Parme et Plaisance lui étaient soumis. Deux fois elle s’engagea dans les nœuds de l’hymen , la, première avec Godefroi le Barbu, duc de Lorraine ; la seconde avec Guelfe V, duc de Bavière : mais ses partisans soutenaient qu’elle n’en observait pas moins les principes d’une chasteté rigoureuse, tandis que, si l’on en croit ses ennemis, elle y dérogea en faveur du pape Grégoire VII : il serait singulier que l’une et l’autre assertion fût vraie. Dévouée à la cause pontificale, qu’elle défendait en héroïne contre l’empereur Henri IV, elle reçut Grégoire VII dans la forteresse inexpugnable de Canossa ; c’est là que, dit-on, elle fit donation de tous ses biens à l’église romaine, ce qui ne l’empêcha pas de les assurer ensuite à Guelfe V par son mariage.

L’acte de cette première donation s’étant égaré, Mathilde le renouvela dans le même lieu, le 17 novembre 1102 : ou plutôt, comme le remarque Voltaire, « cet acte de 1102 pourrait bien avoir été fait après sa mort par quelque habile homme. La cour de Rome ajouta encore à tous ses droits le testament de Mathilde, qui confirmait ses donations. Les papes ne produisirent jamais ce testament. Il fallait encore savoir si cette riche comtesse avait pu disposer de ses biens, qui étaient la plupart fiefs de l’Empire. L’empereur Henri V, son héritier, s’empara de tout, ne reconnut ni testament, ni donations, ni fait, ni droit. Les papes, en temporisant, gagnèrent plus que les empereurs en usant de leur autorité, et avec le temps les Césars devinrent si faibles, qu’enfin les papes ont obtenu de la succession de Mathilde ce qu’on appelle aujourd’hui le patrimoine de saint Pierre. »

 
 
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