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23 juillet 1773 : mort du naturaliste George Edwards

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23 juillet 1773 : mort du
naturaliste George Edwards
Publié / Mis à jour le vendredi 20 juillet 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

George Edwards, célèbre naturaliste anglais, naquit le 3 avril 1694, dans un petit village du comté d’Essex. Après l’avoir confié pendant quelque temps aux soins d’un ecclésiastique, ses parents, qui le destinaient au commerce, l’envoyèrent à Londres pour y faire son apprentissage chez un marchand de la cité ; mais, quelque temps après qu’il fut installé dans cette ville, un médecin habile et parent de son maître étant venu à mourir, on déposa dans sa chambre les livres qui avaient appartenu au défunt.

Cette circonstance décida de son avenir, en lui inspirant la passion de l’étude, à laquelle il consacra depuis lors tous les moments dont il put disposer. Lorsqu’il eut terminé son apprentissage, il prit la résolution de parcourir les pays étrangers, pour se former le goût et accroître la masse de ses connaissances. En conséquence, il partit pour la Hollande, passa de là en Norvège, et parcourut ensuite la France. Comme il voyageait modestement à pied, couvert d’habits qui n’annonçaient pas l’opulence, il fut sur le point d’être envoyé en Amérique, sur les bords du Mississipi, en exécution d’un édit qui ordonnait de transporter tous les vagabonds du royaume dans ces contrées lointaines, pour les repeupler.

Ayant échappé, non sans peine, à ce danger, il retourna en Angleterre, et s’y livra principalement à l’étude de l’histoire naturelle, Rattachant de préférence à dessiner et peindre toutes sortes d’animaux, talent dans lequel il trouva des ressources pour subsister. Les oiseaux attirèrent d’abord son attention, et les amateurs de l’histoire naturelle et des beaux-arts l’encouragèrent en le payant généreusement. Sloane, président du collège des médecins, lui fit aussi obtenir la place de bibliothécaire de cette compagnie.

Son Histoire des oiseaux eut un succès qui surpassa de beaucoup son attente, et lui valut la médaille de Copley, que la Société royale de Londres décerne chaque année à l’auteur de la découverte ou de l’ouvrage le plus utile. Six ans après, cette Société l’admit dans son sein, honneur qui ne tarda pas à lui être conféré également par plusieurs autres compagnies savantes de l’Europe. Il était septuagénaire à l’époque où son dernier ouvrage fut terminé.

Voulant jouir désormais du repos, il se retira à Plaistor, où il termina sa carrière, après avoir souffert avec résignation, pendant ses dernières années, les douleurs causées par un calcul vésical et par un ulcère qui le privait de l’usage d’un de ses yeux.

 
 
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