Histoire de France, Patrimoine, Tourisme, Gastronomie, Librairie
LE 23 avril DANS L'HISTOIRE [VOIR]  /  NOTRE LIBRAIRIE [VOIR]  /  NOUS SOUTENIR [VOIR]
 
« Hâtons-nous de raconter les délicieuses histoires du
peuple avant qu'il ne les ait oubliées » (C. Nodier, 1840)
 

 
NOUS REJOINDRE SUR...
Nous rejoindre sur FacebookNous rejoindre sur XNous rejoindre sur LinkedInNous rejoindre sur VKNous rejoindre sur InstragramNous rejoindre sur YouTubeNous rejoindre sur Second Life

13 juillet 1705 : mort de Titus Oates

Vous êtes ici : Accueil > Éphéméride, événements > Juillet > 13 juillet > 13 juillet 1705 : mort de Titus (...)
Éphéméride, événements
Les événements du 13 juillet. Pour un jour donné, découvrez un événement ayant marqué notre Histoire. Calendrier historique
13 juillet 1705 : mort de Titus Oates
Publié / Mis à jour le jeudi 19 juillet 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Titus Oates, Anglais, né le 15 se’ptembre 1649, fut d’abord ministre de l’Eglise anglicane, puis jésuite, ensuite apostat, et enfin athée Après avoir demeuré quelque temps en France, il retourna en Angleterre, et s’y signala par des calomnies atroces. Il accusa juridiquement, en 1678, les catholiques anglais d’avoir conspiré contre la vie du roi Charles II et des protestants anglais, de concert avec le pape, les jésuites, les Français et les Espagnols, pour établir, par cet horrible attentat, la seule religion catholique en Angleterre.

« Le général des jésuites (dit le P. d’Orléans) était reconnu le chef de l’entreprise. » Ce chef, au reste, était si sûr du succès de son noir projet, qu’il avait envoyé par avance aux principaux des conjurés, des lettres-patentes signées de sa main, pour posséder les premières charges de la cour, de l’armée et des tribunaux d’Angleterre. Il en avait envoyé une au baron d’Arondel, de grand chancelier ; une seconde au comte de Powis, de grand-trésorier du royaume : milord Bellasis, et milord Peters avoient le commandement des armées, et le chevalier Godolphin était fait garde du sceau-privé ; d’autres avoient d’autres emplois.

« Le meurtre du roi et celui des protestants ne devait guère coûter qu’une heure, tant les mesures étaient bien prises ; et s’il en fut resté quelques-uns plus prompts à se cacher et à fuir, ils devaient être suivis, exterminés jusqu’au dernier par une armée de deux cent mille hommes, partie levée dans le pays, partie envoyée de deçà la mer, payée par le pape, et animée par une indulgence plénière à concourir à tant d’attentats. Ailleurs on enfermerait comme des fous, des témoins qui viendraient déposer de si ridicules chimères ; en Angleterre on les crut, ou, ce qui est pis, on feignit de les croire. »

Malgré l’absurdité de l’accusation, les preuves démonstratives de l’imposture, les variations des témoins, lord Stafford , d’autres personnes de mérite et quelques jésuites, furent mis à mort, comme convaincus du crime de haute-trahison. En vain seize étudiants de Saint-Omer avaient attesté qu’Oates était avec eux au collège de cette ville, dans le temps qu’il jurait avoir été à Londres. Leur témoignage, dit l’abbé Millot, ne leur attira que des railleries. L’un d’eux ayant dit que le fait était certain, qu’il devait s’en rapporter à ses sens : Vous autres papistes, répliqua le chef de justice, on vous apprend de bonne fleure à ne pas croire à vos sens.

Ce qui mit le comble à l’horreur de cette scène, c’est que le scélérat Oates obtint une pension. Mais, sous le règne de Jacques II, la mémoire des condamnés fut réhabilitée, et Oates condamné comme parjure à une prison perpétuelle, et à être fustigé par la main du bourreau, quatre fois l’année, et mis ces jours-là au pilori. Ce châtiment fut exécuté jusqu’en 1689, que le prince d’Orange, s’étant emparé de la couronne d’Angleterre, le fit sortir de prison, et lui rendit sa pension.

 
 
Même section >

Suggérer la lecture de cette page
Abonnement à la lettre d'information La France pittoresque

Saisissez votre mail, et appuyez sur OK
pour vous abonner gratuitement
Éphéméride : l'Histoire au jour le jour. Insertion des événements historiques sur votre site

Vos réactions

Prolongez votre voyage dans le temps avec notre
encyclopédie consacrée à l'Histoire de France
 
Choisissez un numéro et découvrez les extraits en ligne !