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19 juillet 1747 : combat d’Exiles, et mort du comte de Belle-Isle

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19 juillet 1747 : combat d’Exiles
et mort du comte de Belle-Isle
Publié / Mis à jour le mardi 17 juillet 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Parmi les actions sanglantes qui signalèrent la guerre de 1740, le combat d’Exiles fut un de ceux où l’un eut le plus à déplorer la perte prématurée d’une jeunesse florissante. Il s’agissait de pénétrer dans l’Italie malgré les armées d’Autriche et du Piémont qui gardaient tous les passages.

Louis-Charles-Armand Fouquet, comte de Belle-Isle — petit-fils du surintendant Fouquet —, qui commandait les Français, avait pris son chemin par le col de l’Assiette, sur le chemin d’Exiles : c’est là que vingt-un bataillons piémontais Ï’attendaient derrière des retranchements de pierre et de bois, hauts de dix-huit pieds sur treize de profondeur, et garnis d’artillerie.

La mort du chevalier de Belle-Isle

La mort du chevalier de Belle-Isle

Pour emporter ces retranchements, le comte de Belle-Isle avait vingt-huit bataillons et sept canons de campagne, qu’on ne put guère placer d’une manière avantageuse. On s’enhardissait à cette entreprise par le souvenir des journées de Montalban et du château Dauphin, qui semblaient justifier tant d’audace ; mais il est bien plus difficile et plus meurtrier d’attaquer des palissades qu’il faut arracher avec les mains sous un feu plongeant et continu, que de gravir et de combattre sur des rochers.

L’action dura deux heures, c’est-à-dire que les Piémontais tuèrent deux heures de suite, sans peine et sans danger, tous les Français qu’ils choisirent ; le marquis de Brienne, colonel d’Artois, ayant eu un bras emporté, retourna aux palissades, en disant : « Il m’en reste un autre pour le service du roi » ; et il fut frappé à mort.

On compta trois mille six cent quatre-vingt-quinze morts et mille six cents blessés, fatalité contraire à l’événement de toutes les autres batailles, où les blessés sont toujours le plus grand nombre. Belle-lsle, désespéré, arrachait les palissades, et, blessé aux deux mains, il tirait des bois avec les dents, quand enfin il reçut le coup mortel. Il avait souvent dit qu’il ne fallait pas qu’un général survécût à sa défaite, et il ne prouva que trop que ce sentiment était dans son cœur. Les blessés furent menés à Briançon, où l’on ne s’était pas attendu au désastre de cette journée.

D’Audifret, lieutenant du roi, vendit sa vaisselle d’argent pour secourir les malades ; sa femme, près d’accoucher, prit elle-même le soin des hôpitaux, pansa de ses mains les blessés, et mourut en s’acquittant de ce pieux office : exemple aussi triste que noble, et qui mérite d’être consacré dans l’histoire.

 
 
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