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14 juillet 1791 : mort du botaniste Joseph Gaertner

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14 juillet 1791 : mort du
botaniste Joseph Gaertner
Publié / Mis à jour le mercredi 11 juillet 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Joseph Gaertner, célèbre botaniste, vint au monde dans le pays de Wurtemberg (Allemagne), le 12 1732. Malgré le goût décidé qu’il montra de très-bonne heure pour les sciences physiques, on voulut lui faire embrasser d’abord l’état ecclésiastique, puis la carrière du droit. Une répugnance insurmontable l’empêcha de faire aucun progrès soit dans la théologie, soit dans la jurisprudence ; de sorte que, cédant enfin à des vœux bien prononcés, ses parents lui permirent de se livrer tout entier à la médecine, qui ne fut néanmoins pour lui qu’un acheminement vers l’étude plus attrayante de l’histoire naturelle.

Nommé d’abord professeur d’anatomie à Tubingue, il passa bientôt à Pétersbourg pour y remplir une chaire de botanique ; mais il ne tarda pas non plus à quitter la Russie, dont le climat nuisait à sa santé, et revint se fixer dans sa ville natale, où il se donna exclusivement à la dissection et à l’analyse des fruits, ne quittant le microscope que pour prendre le burin, qu’il maniait avec autant de patience que de perfection.

Cet illustre botaniste a fait faire un pas immense à la science des végétaux, en créant la carpologie, dont on soupçonnait à peine les premiers éléments avant lui, et qui devait préparer une réforme totale de cette science. Il réunissait toutes les qualités nécessaires pour exécuter un travail si difficile, avec toute la perfection à laquelle il n’était donné qu’à lui de le porter ; esprit profondément observateur, rare sagacité pour saisir les moindres détails des plus petits objets, talent peu ordinaire dans les arts de dessin, et relations suivies avec les premiers botanistes de l’Europe : aussi son ouvrage est-il un monument qui durera aussi longtemps que la phytologie elle-même. On avait déjà proposé avant lui de baser la classification des végétaux sur les diverses parties du fruit. Il alla beaucoup plus loin, disséqua les fruits de plus de mille plantes, observa soigneusement les différences qu’ils présentent dans leur structure, et arriva ainsi à la découverte de ce grand principe, qu’ils sont construits sur le même plan dans les familles naturelles.

Malgré son exactitude reconnue, il s’est trompé quelquefois ; car on a relevé plusieurs erreurs qu’il ne sut pas éviter ; mais ce sont des taches légères qui n’empêcheront pas son livre d’être dans tous les temps indispensable à ceux qui ne voudront point se contenter d’une connaissance superficielle des plantes. Ce qu’il y a de remarquable, c’est que l’importance de ce travail classique fut reconnue plus tard en Allemagne qu’en France, où les esprits avaient été préparés par Adanson à l’adoption des principes qui s’y trouvent proclamés.

 
 
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