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6 juillet 1641 : bataille de la Marfée

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6 juillet 1641 : bataille de la Marfée
Publié / Mis à jour le vendredi 6 juillet 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

De toutes les révoltes qui troublèrent continuellement le ministère du cardinal de Richelieu, celle du comte de Soissons fut la plus dangereuse : elle était appuyée par le duc de Bouillon, grand homme de guerre, par l’argent du roi d’Espagne, et les troupes des Pays-Bas. Tandis que l’armée du comte de Soissons devait s’avancer, on devait assassiner le cardinal, et faire soulever Paris. Sitôt que les conjurés eurent reçu le secours que le général espagnol Lamboi leur amenait, ils livrèrent bataille aux troupes du roi, près de la Marfée ; ils remportèrent une entière victoire ; mais la mort du comte de Soissons, tué dans la bataille, sans qu’on ait jamais bien su par qui, ni comment, rendit la victoire inutile aux mécontents.

Le duc de Bouillon fit peu après son accommodement, et conserva sa ville de Sedan ; mais étant entré dans une nouvelle conspiration contre le cardinal, et ayant été arrêté, il n’obtint sa délivrance qu’en cédant cette place au roi, pour laquelle on lui donna d’autres seigneuries considérables.

Tous les historiens rapportent une anecdote singulière du comte de Soissons. Ce prince jouant un jour aux cartes, aperçut dans un miroir, qui était vis-à-vis de lui, un filou qui, par derrière, lui coupait adroitement le cordon de son chapeau, qui était orné de pierreries ; l’ayant laissé faire, il se lève comme ayant un besoin, et prie le filou, de tenir son jeu en attendant qu’il revienne ; il descend à la cuisine, prend le couperet le mieux affilé, le met sous son habit, et rentre dans la salle de jeu ; le filou, dès qu’il reparaît, n’a rien de plus pressé que de lui rendre sa place :

« Ne vous pressez pas, monsieur, lui dit le prince, je suis bien aise de voir comme va mon jeu ; et l’autre continua de jouer ; le prince, quelques moments après, saisit une de ses oreilles, et d’un seul coup de son instrument, la lui coupe : « Monsieur, lui dit-il, quand vous m’aurez rendu mon cordon, je vous rendrai votre oreille. »

 
 
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