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26 juin 1730 : naissance de l'astronome Charles Messier à Badonviller (Meurthe-et-Moselle). Notice biographique

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26 juin 1730 : naissance de l’astronome
Charles Messier à Badonviller
(Meurthe-et-Moselle)
Publié / Mis à jour le mardi 26 juin 2012, par Redaction
 
 
 

Orphelin et sans fortune , il vint à Paris à l’âge de 21 ans, en 1761, pour y trouver un emploi. Son début dans la capitale décida de la carrière qu’il devait y suivre, et de son existence future. Un hasard lui fit faire la connaissance de l’astronome Delisle, qui l’employa à copier ses manuscrits et à dessiner des cartes astronomiques. C’est ainsi que Messier pénétra par degré les secrets d’une science dans laquelle il s’est acquis tant de titres, par de longs et infatigables travaux. Au bout de quelques années, sur la recommandation de Delisle, qui venait d’être nommé astronome de la marine, Messier fut placé, en qualité de commis, au dépôt des cartes, avec les modiques appointements de 500 livres par an.

Charles Messier

Charles Messier

En 1758, d’après un premier avis reçu de Dresde, il fut chargé d’observer une comète dont l’apparition imprévue occupait alors tous les astronomes. Il découvrit un des premiers la comète de 1759, signalée par Halley ; il vit le premier celle de 1760, et pendant quinze ans il découvrit seul toutes les comètes qui se présentèrent. Mais, comme le remarque Delambre dans sa Notice sur Messier : « Sa curiosité pour les phénomènes astronomiques s’arrêtait au plaisir de les observer, d’en marquer exactement le temps et les autres circonstances, sans jamais sentir l’ambition de pouvoir les calculer, et de les prédire. » Sa prédilection pour observer, pour épier les voies et le mouvement des astres errants dans l’espace, lui avait fait donner le surnom de furet des comètes par La Harpe, et de dénicheur de comètes par Louis XV. En général, toute sa vie fut consacrée à des découvertes de cette nature ; il nous suffira de d’ire qu’il en observa en tout quarante-six, dont vingt-une ont été découvertes par lui.

Dans sa vie privée, Messier était la simplicité et la bonté personnifies : doué d’une sérénité d’esprit imperturbable, jamais les vicissitudes de la fortune n’influèrent sur la trempe de son caractère. Il devint presque en même temps membre de l’académie des sciences de Berlin et de celle de Saint-Pétersbourg, et un seul suffrage lui manqua, en 1770, pour entrer à l’académie des sciences de Paris : ce fut Bailly qui l’emporta. On ne peut se défendre d’un mouvement d’étonnement en voyant ce qu’il a fait avec si peu de moyens ; ils se bornaient à la possession d’une bonne lunette, d’une pendule et d’un quart de cercle : seuls instruments dont sa fortune lui permettait de disposer pour ses observations ; mais sa vue, qui était excellente, suppléait autant que possible à leur insuffisance. « Avec un observatoire si peu riche, dit Delambre, que pouvait-on attendre de lui, que des comètes et des éclipses de tout genre ? »

Peu de temps avant la Révolution, il eut le malheur de faire une chute dans une glacière des jardins de Mousseaux, de se fracturer un bras et une cuisse, et de se démettre l’épaule. Cet accident lui fit cesser toute espèce de travail pendant plus d’une année. Tous ses confrères prirent vivement part à son infortune, et l’on parvint à lui faire obtenir une pension de mille francs et cent louis de gratification. A peine convalescent, il commençait à reprendre le cours de ses observations, et venait d’être reçu académicien pensionnaire, lorsque la Révolution lui fit perdre sa pension et son traitement de la marine, et le réduisit à un état voisin de la misère. Son courage ne l’abandonna point, et il n’en continua pas moins le cours de ses observations astronomiques, dans un temps où le tourbillon révolutionnaire avait détruit ou dispersé tous les autres savants.

Lorsque enfin l’ordre et la tranquillité fuient rétablis en France, il devint successivement membre de l’institut et du Bureau des longitudes, et reçut la décoration de la Légion d’honneur, en 1806. A l’âge de quatre-vingt-deux ans, sa vue, qui jusque-là avait été si bonne, l’abandonna. Cet accident fut cause qu’il ne put mettre en ordre ses papiers, ce qu’on doit d’autant plus regretter, qu’il était dans l’habitude de mettre par écrit ses observations, qui, en général, étaient de la plus grande exactitude. Il mourut à l’âgé de quatre-vingt-six ans, le 12 avril 1817. On n’a de lui que quelques mémoires, qui sont disséminés dans les volumes de l’académie, mais également la « Connaissance des temps » (Catalogue Messier publié pour la première fois en 1774 et qui recense les objets d’aspect diffus en vue d’aider ses contemporains à ne pas confondre les comètes avec des galaxies, nébuleuses ou étoiles).

 
 
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