Histoire de France, Patrimoine, Tourisme, Gastronomie, Librairie
LE 2 décembre DANS L'HISTOIRE [VOIR]  /  NOTRE LIBRAIRIE [VOIR]  /  NOUS SOUTENIR [VOIR]
 
« Hâtons-nous de raconter les délicieuses histoires du
peuple avant qu'il ne les ait oubliées » (C. Nodier, 1840)
 

 
NOUS REJOINDRE SUR...
Nous rejoindre sur FacebookNous rejoindre sur XNous rejoindre sur LinkedInNous rejoindre sur VKNous rejoindre sur InstragramNous rejoindre sur YouTubeNous rejoindre sur Second Life

Proverbe, expression populaire : C'est peu que de courir, il faut partir à point. Origine, signification

Vous êtes ici : Accueil > Expressions, Proverbes > C'est peu que de courir, il faut (...)
Expressions, Proverbes
Proverbes et expressions populaires d’usage courant : origine, signification d’expressions proverbiales de la langue française
C’est peu que de courir,
il faut partir à point
Publié / Mis à jour le lundi 21 novembre 2011, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 
 
 
Faire tout à propos est bien préférable à un empressement fortuit ou calculé. Ainsi, ce ne sont pas toujours les meilleurs coureurs en apparence qui arrivent au but

Pour ce qui est des travaux de l’esprit, si l’on ajourne son travail, il arrive que la mémoire, pressée par une circonstance ou par une autre, ne remplit pas aussi bien son office. Il en est de même d’une maladie qu’on laisserait se développer et dont on voudrait enrayer marche, quand on en reconnaîtrait la gravité. Ce qu’il aurait fallu faire, c’eût été de la soigner à son début, car, plus tard, la science et les soins des médecins deviennent inutiles, la maladie ayant atteint son apogée.

Un auteur latin. Perse, nous a laissé ces deux vers qui s’accordent bien au sujet :

Helleborum frustra, quum jam cutis aegra tumebit
Poscentes videas : venienti occurite morbo.

qui se traduisent ainsi : Vous voyez des gens demander inutilement de l’ellébore, quand la maladie leur a gonflé la peau. Allez au-devant de la maladie qui arrive.

La Fontaine, dans sa fable du Lièvre et de la Tortue, (livre VI, fable X), a écrit à l’adresse de ceux qui tardent à s’occuper d’une chose, dans la persuasion qu’ils en auront plus tard le loisir. C’est ce que fit le lièvre de la fable dans sa rencontre avec la tortue. Voici, du reste, le résumé de l’apologue : « La tortue parie avec le lièvre qu’il n’atteindra pas aussitôt qu’elle un but désigné. Le lièvre tient le pari et l’on place les enjeux près du but. La tortue part de suite et s’évertue à hâter ses pas. Le lièvre, qui traite avec mépris son adversaire, s’amuse à brouter et à se coucher sur l’herbe. Mais, en se retournant, il voit la tortue près de toucher au but. Il part alors comme un trait, mais c’est en vain, la tortue arrive la première. »

C’est le premier vers de cette fable de La Fontaine : « Rien ne sert de courir, il faut partir à point », qui est devenu proverbe ou peut-être l’a vulgarisé.

 
 
Même rubrique >

Suggérer la lecture de cette page
Abonnement à la lettre d'information La France pittoresque

Saisissez votre mail, et appuyez sur OK
pour vous abonner gratuitement
Éphéméride : l'Histoire au jour le jour. Insertion des événements historiques sur votre site

Vos réactions

Prolongez votre voyage dans le temps avec notre
encyclopédie consacrée à l'Histoire de France
 
Choisissez un numéro et découvrez les extraits en ligne !