29 janvier 1814 : mort de Jean Martyn, médecin

Naturaliste par goût, littérateur par une sorte d’instinct naturel, et doué d’une infatigable activité, Martyn prit part à presque toutes les grandes entreprises littéraires qui eurent lieu de son vivant en Angleterre. Quoique les végétaux aient été constamment l’objet de ses études et de ses méditations, cependant les ouvrages qu’il a publiés ont peu agrandi le domaine de la science. Le seul sur lequel repose réellement sa réputation est une bonne traduction anglaise des Bucoliques et des Georgiques de Virgile, accompagnée de notes instructives et pleines d’intérêt. Personne n’a contribué plus que lui à rendre le texte du chantre de Man- toue intelligible sous le rapport de l’agriculture et de la botanique.