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27 janvier 1782 : clôture du cimetière de Saint-Médard après la mort de Pâris

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27 janvier 1782 : clôture du
cimetière de Saint-Médard
après la mort de Pâris
Publié / Mis à jour le lundi 23 novembre 2009, par LA RÉDACTION
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

François Pâris, devenu si célèbre après sa mort par les prétendues merveilles opérées à son tombeau, était fils aîné d’un conseiller au parlement de Paris. Il devait naturellement succéder à sa charge, mais il aima mieux embrasser l’état ecclésiastique. Après la mort de son père, il abandonna tous ses biens à son frère. Il fit pendant quelque temps des catéchismes à la paroisse de Saint-Côme, se chargea de la conduite des clercs, et leur fit des conférences.

Le cardinal de Noailles voulut le faire nommer curé de cette paroisse ; mais le diacre Pâris, voulant se consacrer entièrement à la retraite, se confina dans une maison du faubourg Saint-Marcel, où il se livrait sans réserve à la prière, aux pratiques les plus rigoureuses de la pénitence et au travail des mains, faisant des bas au métier pour les pauvres, qu’il regardait comme ses frères. Il mourut dans cet asile en 1727, à trente-sept ans, et ce fut alors qu’il commença à être connu et à devenir célèbre.

Mort du diacre Pâris

Mort du diacre Pâris

Son frère lui ayant fait ériger un tombeau dans le petit cimetière de Saint-Médard, les pauvres que le pieux diacre avait secourus, quelques riches qu’il avait édifiés, plusieurs femmes qu’il avait instruites, quelques jansénistes qui le regardaient comme un saint, allèrent faire leurs prières à son tombeau. Quelques zélateurs d’un esprit faible eurent l’imagination si frappée, que leurs organes ébranlés leur donnèrent de légères convulsions : aussitôt la tombe fut environnée de peuple ; la foule s’y pressait jour et nuit.

Ceux qui montaient sur la tombe donnaient à leur corps des secousses qu’ils prenaient eux-mêmes pour des prodiges. Les fauteurs secrets du jansénisme encourageaient cette frénésie. Le gouvernement abandonna pendant un mois cette maladie épidémique à elle-même ; mais le concours augmentant, et les prétendus miracles redoublant de jour en jour, il fallut enfin fermer le cimetière, et y mettre une garde.

C’est alors qu’on afficha sur la porte du cimetière ces deux vers si connus :

De par le roi, défense à Dieu
D’opérer miracle en ce lieu.

 
 
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