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27 février 1777 : mort de l’homme d’Etat Louis Phélypeaux de Saint-Florentin, duc de La Vrillière

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27 février 1777 : mort de l’homme
d’Etat Louis Phélypeaux de
Saint-Florentin, duc de La Vrillière
Publié / Mis à jour le samedi 16 octobre 2010, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Louis Phélypeaux, né le 18 août 1705, eut la survivance du marquis de la Vrillière son père, et prêta serment en qualité de secrétaire d’Etat, le 18 février 1729, âgé seulement de dix-huit ans. Connu d’abord sous le nom de comte de Saint-Florentin, ensuite sous celui de duc de la Vrillière, il devint en 1741 commandeur-secrétaire des ordres du roi. En 1756, il remplaça l’abbé de Pomponne, dans la charge de commandeur-chancelier, garde des sceaux des ordres du roi.

Louis Phélypeaux de Saint-Florentin

Louis Phélypeaux de Saint-Florentin

La liste des attributions de son ministère paraissait assez longue dans l’Almanach Royal ; mais au fond rien d’important ne lui était confié ; il signait et expédiait d’après les ordres du ministre dominant auquel il était toujours assujetti. Ce fut en 1770 que, par l’érection de sa terre en duché, il prit le nom de duc de la Vrillière. Sous Louis XVI, il ne jouit pas de la même faveur ; il fut obligé de donner la démission de ses places en 1775, après avoir été cinquante-deux ans ministre.

Un des phénomènes les plus extraordinaires du règne de Louis XV, fut d’y voir en place, pendant plus de cinquante ans, le duc de la Vrillière qui, parmi cette foule de ministres tour-à-tour disgraciés, résista seul à tous les orages : c’est que dans les commencements il excita peu l’envie, et par ses talents et par le genre de son département. Du reste, des qualités éminentes étaient peu nécessaires dans la portion d’administration dont le duc de la Vrillière fut chargé pendant longtemps. Il avait les plus essentielles : l’esprit d’ordre, d’arrangement, d’expédition ; c’était aussi celles dont Louis XV faisait le plus de cas, et le public, qui s’en trouvait bien, aimait assez ce secrétaire d’Etat. La faveur publique ne s’éloigna de lui qu’au moment où, devenu esclave d’une femme orgueilleuse et avare, il servit d’organe et d’instrument à ses vengeances.

Louis XV conserva toujours pour lui une affection inaltérable, et lui en donna quelquefois des preuves signalées. Quand le duc eut une main emportée à la chasse, le roi lui écrivit de la sienne une lettre très affectueuse, et lui dit en le revoyant : « Tu n’as perdu qu’une main, et tu en trouveras toujours deux et moi à ton service. »

Le duc de la Vrillière était membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres. C’est à lui qu’on est redevable du rétablissement du Jardin du Roi. Il rendit de grands services à la ville de Marseille, qui consacra sa reconnaissance par un tableau et par une inscription , en mémoire de la protection constamment accordée à son commerce par ce ministre.

 
 
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