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19 janvier 1660 : réconciliation de Louis XIV et du grand Condé

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19 janvier 1660 : réconciliation de Louis XIV et du grand Condé
Publié / Mis à jour le samedi 21 novembre 2009, par LA RÉDACTION
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Après le combat du faubourg Saint-Antoine (voy 2 Juillet 1652), le prince de Condé jugea qu’il était trop ou pas assez coupable pour obtenir sa grâce ; il prit la fuite, et depuis cinq jours il s’était jeté dans les rangs espagnols, lorsqu’une amnistie générale fut publiée. Cette nouvelle ne changea rien à sa conduite : il persista dans la révolte et dans l’émigration : heureusement pour l’honneur de nos armes, la victoire n’avait pas émigré avec lui.

Dans les conférences qui préparèrent le traité des Pyrénées (1660), il fut question du prince fugitif. Le cardinal Mazarin n’aurait jamais consenti à son retour, si le ministre espagnol n’eût adroitement insinué que la cour de Madrid serait obligée d’accorder au prince un établissement dans les Pays-Bas. Le mot fit son effet ; le cardinal céda bien vite ; mais le prince n’en fut pas moins obligé d’acheter son pardon par une démarche humiliante.

Rentré en France, il s’arrêta quelque temps dans la Brie, chez la duchesse de Longueville ; puis il se rendit en Provence, où le roi était allé recevoir l’infante d’Espagne, sa future épouse. Un contemporain, dont les Mémoires se distinguent par l’exactitude et la franchise, le marquis de Monglat, raconte ainsi les diverses réceptions du prince, qu’on ne traita pas, à ce qu’il paraît, en enfant prodigue. « II fut descendre chez le cardinal Mazarin, avec grande mortification d’être obligé, par nécessite, de se soumettre à lui après les choses qui s’étaient passées entre eux : mais il fallut que sa grande fierté et son courage hautain s’humiliassent en cette occasion, et qu’il fléchît le genou devant l’idole que tout le monde adorait en France. Le cardinal le mena chez la reine, où était le roi, devant lequel il mit un genou en terre, et demanda pardon de ce qu’il avait fait contre son service. Le roi se tint fort droit, et le reçut très froidement, et la reine aussi... Puis ayant demeuré peu de jours à la cour, où il jouait un assez méchant personnage, il repartit pour aller à Paris, où il y avait » huit ans qu’il n’avait été. »

 
 
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