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Physionomie du Cher (région Centre)

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Patrimoine : Départements
Département du Cher : situation, physionomie générale, climat, curiosités naturelles, anciennes industries, personnages célèbres
Physionomie du Cher
(Région Centre)
Publié / Mis à jour le dimanche 18 avril 2010, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 2 mn
 

Souvent dissimulé sous les argiles des terrains tertiaires, le sol jurassique occupe de beaucoup la plus grande partie du Cher, où il forme le vaste quadrilatère compris entre Saint-Jeanvrin (près de Châteaumeillant), l’entrée du Cher dans le département, Savigny (canton de Léré) et Graçay. L’ensemble de ces terrains, appartenant aux lias et aux trois étages colithiques, se présente généralement sous la forme d’un plateau peu mouvementé, d’une hauteur de 140 à 200 mètres.

Ce plateau central est borné, au nord, par les terrains tertiaires de la Sologne, qui occupent, comme étendue, la seconde place dans le département. Entre la Loire et les plateaux jurassiques et tertiaires, se dresse la puissante chaîne de collines d’Humbligny qui appartient, avec une partie du pays de Sancerre, à la formation crétacée ; enfin l’étage supérieur du terrain triasique, celui des marnes irisées, sépare, au sud du département, le plateau jurassique des terrains granitiques de six communes : Vesdun, Culan, Saint-Saturnin, Sidiailles, Saint-Priest et Préveranges, derniers contreforts du plateau granitique de la France centrale. On trouve de grands dépôts d’alluvions modernes dans le val de la Loire et dans les vallées du Cher, de l’Arnon, de l’Aubois de l’Auron et de l’Yèvre.

Le département du Cher, au centre et à l’ouest, est peu accidenté : des collines peu élevées, des coteaux, y inclinent en pente douce leurs versants vers le bord des rivières. Au sud, les chaînes de l’Allier et de la Creuse rattachent les collines du Cher aux montagnes de la France centrale, dont elles forment les premières assises. Le chaînon granitique qui pénètre dans le Cher, à l’angle sud-ouest, entre Saint-Priest et Préveranges, y donne naissance à l’Indre et renferme les points culminants du département : le mont de Saint-Marien, d’où descendent l’Indre et le Béroux, tributaire de la petite Creuse, et qui s’élève sur les frontières de la Creuse, à 3 kilomètres au sud-est de Saint-Priest, atteint 508 mètres, et un grand nombre de sommets ont de 450 à 500 mètres. De beaux sites se font remarquer dans les vallons encaissés où coulent l’Indre, la Taissonne, la Joyeuse et l’Arnon.

Par leur hauteur et par leurs formes accentuées et pittoresques, d’autres massifs se distinguent des chaînes de collines basses, écrasées et monotones qui sillonnent le pays ; ce sont : - 1° le massif de collines jurassiques, à pentes très raides vers le sud, qui domine Saint-Amand, la vallée de la Marmande et celle du Cher : le point culminant, le mont du Belvédère, ou Tour Malakoff, près de Saint-Amand, à 328 mètres ; - 2° le massif de collines crétacées d’où descendent les deux Sauldre, au sud-ouest de Sancerre, qui atteignent leur plus grande hauteur à la Motte d’Humbligny (434 mètres) et à la montagne de Neuilly-en-Sancerre (427 mètres), et dont un certain nombre de sommets dépassent 350 mètres ; - 3° le massif sur l’un des plus hauts mamelons duquel (275 mètres) est bâtie Sancerre et qui se profile hardiment du côté de la Loire.

Le plateau central jurassique du département offre, en général, une surface uniforme, où se creusent des vallées, telles que celles du Cher, de l’Arnon, de l’Auron, ayant rarement une profondeur moyenne de plus de 15 à 20 mètres et présentant quelques paysages gracieux. Extrêmement riche en mines de fer, ce plateau, médiocrement fertile, est tantôt nu, tantôt recouvert de bouquets d’arbres, de taillis et de forêts. Au nord des collines crétacées de Morogues et de celles que revêt la vaste forêt d’Allogny, le terrain, changeant de nature, change aussi d’aspect : on entre dans la Sologne.

Cette région, d’une infertilité proverbiale, mais dont le sol a été bien amélioré, ne renferme pas, dans le département du Cher, autant d’étangs que la Sologne du département de Loir-et-Cher ; se relevant vers une ligne de faîte trois fois plus élevée que celles d’où descendent, dans le Loir-et-Cher, les tributaires du Beuvron (la rivière solognote par excellence), les terrains y ont plus de pente, les plateaux y sont plus mouvementés, et, si le sous-sol argileux y rend les terres froides et humides et l’air insalubres, on trouve encore dans les vallées des deux Sauldre, de la Nère et de leurs affluents, des champs fertiles, de jolies prairies et des eaux courantes. Sur la rive gauche de l’Allier et sur celle de la Loire, dont la plaine s’appelle dans le pays le Val, s’étendent de belles campagnes, d’une admirable fécondité.

 
 
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