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11 janvier 1801 : mort de Cimarosa

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11 janvier 1801 : mort de Cimarosa
Publié / Mis à jour le jeudi 19 novembre 2009, par LA RÉDACTION
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Avant que l’Italie eût produit l’auteur d’Otello, de la Gazza ladra et du Barbiere, Cimarosa était le compositeur que l’on opposait le plus souvent à Mozart ; et pour trancher la question de supériorité entre ces deux grands artistes, on citait d’ordinaire le mot célèbre de Grétry : « Cimarosa met la statue sur le théâtre et le piédestal dans l’orchestre, au lieu que Mozart met la statue dans l’orchestre et le piédestal sur le théâtre. »

N’en déplaise à Grétry et à ses échos, ce mot tant répété n’en est pas plus juste : il offre même un non-sens complet. Peu importe où Cimarosa place la statue : pour Mozart, il la met où il faut la mettre, et la perfection de son orchestre ne nuit jamais à la beauté ni à l’expression de ses mélodies. Peut-être, dans sou intérêt personnel, Grétry n’était-il pas fâché qu’on attribuât le premier rang à Cimarosa.

Un jour l’auteur du Mairimotiio sécréta, et de tant d’autres productions délicieuses, répondit à un peintre qui le plaçait au-dessus de l’auteur de Don Juan : « Que diriez-vous, monsieur, d’un homme qui vous placerait au-dessus de Raphaël ? » Voilà de la modestie et de la vérité.

Cimarosa était né à Naples en 1754. On s’étonne de quelques fécondités contemporaines : Cimarosa mourut à l’âge de quarante- six ans, et il avait composé plus de cent vingt opéras. Il n’est pas de compositeurs, les vivants même compris, qui aient prodigué dans leurs ouvrages plus de motifs ravissants, plus d’idées piquantes, en un mot plus d’invention. Quoiqu’il ait. écrit dans le genre sérieux avec un grand succès, le genre bouffe paraissait lui convenir davantage. On connaît l’histoire du Matnimonio sccreto, son chef-d’œuvre, exécuté à Vienne pour la première fois, et que l’empereur Léopold voulut entendre deux fois de suite dans la même soirée.

Cimarosa avait beaucoup d’esprit et une voix très agréable : il chantait les airs bouffes avec une chaleur et une originalité sans égales. Formé à l’école de Durante, il avait approfondi la science de l’harmonie. En témoignage de l’ardeur et du zèle qu’il porta dans ses études, on cite encore à Naples les moyens ingénieux qu’il employait pour étudier la nuit, sans troubler le sommeil des autres élèves couchés dans le même dortoir.

Çiniarosa professait avec un noble enthousiasme le culte des idées libérales : cependant il n’est pas vrai qu’il en mourut martyr dans une prison de Naples, après la réaction opérée par Nelson ; c’est à Vienne qu’il termina sa carrière, le 11 janvier 1801.

 
 
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