Histoire de France, Patrimoine, Tourisme, Gastronomie, Librairie
LE 26 mars DANS L'HISTOIRE [VOIR]  /  NOTRE LIBRAIRIE [VOIR]  /  NOUS SOUTENIR [VOIR]
 
« Hâtons-nous de raconter les délicieuses histoires du
peuple avant qu'il ne les ait oubliées » (C. Nodier, 1840)
 

 
NOUS REJOINDRE SUR...
Nous rejoindre sur FacebookNous rejoindre sur XNous rejoindre sur LinkedInNous rejoindre sur VKNous rejoindre sur InstragramNous rejoindre sur YouTubeNous rejoindre sur Second Life

Chêne d’Allouville-Bellefosse : un arbre millénaire choyé

Vous êtes ici : Accueil > L’Histoire fait l’Actu > Chêne d’Allouville-Bellefosse : un (…)
L’Histoire fait l’Actu
Quand Histoire et Patrimoine font la une, s’invitent dans notre quotidien et deviennent un sujet d’actualité. Le passé au cœur de l’actu.
Chêne d’Allouville-Bellefosse :
un arbre millénaire choyé
(Source : Ouest-France)
Publié / Mis à jour le samedi 15 février 2025, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 2 mn
 
 
 
La souscription pour sauver le chêne millénaire aux deux chapelles d’Allouville-Bellefosse, en Normandie, est un réel succès. Du coup, des travaux supplémentaires vont être entrepris pour pérenniser ce joyau du patrimoine qui attire, chaque année, près de 30 000 visiteurs.

Presque incendié pendant La Terreur au XVIIIe siècle, foudroyé au début du XXe, constamment secoué par les intempéries, le chêne considéré comme le plus vieux de France, dont certains chercheurs pensent qu’il a été contemporain de Charlemagne (roi des Francs puis empereur entre 758 et 814), veille sur les 1 150 habitants d’Allouville-Bellefosse, dans le pays de Caux, en Normandie, en ce début d’année 2025.

Cet arbre millénaire, qui vit encore, mais dont le tronc s’est creusé ces 300 dernières années, accueille deux petites chapelles. Il est devenu une curiosité que près de 30 000 personnes viennent visiter chaque année, sur la route départementale qui mène de Bolbec à Yvetot (Seine-Maritime). Et il a même été l’objet d’un film en 1981 : Le chêne d’Allouville. Une comédie sans prétention avec des acteurs comme Jean Lefèbvre, Pierre Tornade, Henri Guybet et Bernard Ménez pour ne citer qu’eux.

Depuis plus de 1200 ans, le plus vieux chêne de France veille sur les habitants d'Allouville-Bellefosse, en Seine-Maritime
Depuis plus de 1200 ans, le plus vieux chêne de France veille sur les habitants
d’Allouville-Bellefosse, en Seine-Maritime. Crédit photo : Ouest-France

Classé « monument pittoresque » en 1932, « Arbre remarquable de France » en 2001 et inscrit à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel en France depuis 2009, ce chêne reçoit régulièrement des soins de maintenance. En 2024, une inspection de l’arbre révèle de multiples infiltrations d’eau qui font craindre pour sa survie. « Il fallait vite faire quelque chose, explique le maire du village Didier Terrier. On a donc fait appel à la Fondation du patrimoine. »

Le montant des travaux est estimé à 24 350 €, financés pour beaucoup par le Département, la Région et l’association Arbre. Et pour financer le reste, la Fondation du patrimoine a décidé de lever 5 000 €. « Or aujourd’hui on est à 20 157 €, se réjouit l’édile. Donc on va pouvoir programmer des travaux supplémentaires pour les deux années à venir. »

175 donateurs ont déjà contribué à la somme récoltée et la souscription est loin d’être terminée. « On va entamer une première phase de travaux à partir du 17 février, explique le maire. Comme chaque année, on lui fait un toilettage, notamment en coupant le bois mort, mais là, on va faire bien plus. Comme tout élément du patrimoine, il est sujet aux intempéries et pour le pérenniser il faut l’entretenir. »

À l'intérieur du tronc du chêne millénaire d'Allouville-Bellefosse, on trouve deux chapelles
À l’intérieur du tronc du chêne millénaire d’Allouville-Bellefosse,
on trouve deux chapelles. Crédit photo : Ouest-France

La commune et l’association arbres remarquables, en lien avec la Fondation du patrimoine, prévoient « de mettre en conformité » la plateforme utile aux visites, mais pas seulement. « Pour lutter contre les infiltrations d’eau dans les branches principales, un spécialiste fait des moules en résine qui permettront d’éviter que l’eau pénètre. Et sur son tronc, des tuileaux avaient été installés et il faut en changer une partie. »

La première phase de travaux s’achèvera au printemps. « Pour être prêt pour la saison touristique. » Mais une fois cette dernière terminée, une deuxième tranche de travaux débutera pour l’hiver 2025-2026. « C’est sûr, je partirai bien avant lui », en sourit Didier Terrier.

Nicolas Denoyelle
Ouest-France

Accédez à l’article source

 
 
Même rubrique >

Suggérer la lecture de cette page
Abonnement à la lettre d'information La France pittoresque

Saisissez votre mail, et appuyez sur OK
pour vous abonner gratuitement
Éphéméride : l'Histoire au jour le jour. Insertion des événements historiques sur votre site

Vos réactions

Prolongez votre voyage dans le temps avec notre
encyclopédie consacrée à l'Histoire de France
 
Choisissez un numéro et découvrez les extraits en ligne !