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Livre histoire DOUZY (Histoire populaire de) par l'abbé Philippot

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DOUZY (Histoire populaire de)
(par l’abbé Philippot)
Publié / Mis à jour le dimanche 3 janvier 2021, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Déjà les premiers Francs, les Belges, les Romains avaient fort apprécié la position de Douzy. Ils en avaient fait un poste important, relié aux grandes chaussées, visité par les hauts chefs, et même par César qui lui donna son nom. Clovis ne manqua pas également d’en faire, non seulement une forteresse, mais une résidence de choix, un lieu de fréquents séjours. Douzy fut en effet pour Clovis un fief réservé, un château royal.

De Clovis à Charlemagne, le pays devint terre sainte, appartenant à saint Remi et à ses successeurs. Saint Remi, grand apôtre des Gaules y a certainement résidé au cours de ses visites et de ses travaux apostoliques. Les fiefs de Mouzon et de Douzy appartenaient toujours à l’Église de Reims, lorsque Charlemagne, en 772, désira faire l’acquisition de celui de Douzy. La position géographique de ce bourg entre l’Allemagne et la France, ainsi que son heureuse situation au bord de la grande forêt d’Ardenne, engagèrent le prince à y établir une résidence pouvant lui servir de maison de plaisance pour se livrer aux plaisirs de la chasse. Le palais s’élevait à l’endroit aujourd’hui appelé Le Palat.

Après Charlemagne, et sans doute aussi longtemps que subsista la résidence impériale, Douzy fut un point central de gouvernement. On y jugeait de grandes causes et on y convoquait d’illustres assemblées. Mais bientôt, à cause de sa situation aux frontières de plusieurs royaumes, le domaine devint un sujet perpétuel de convoitise et de litige.

Le bourg passa d’un suzerain à l’autre, par suite des échanges continuels survenant entre rois et empereurs, des délimitations toujours renouvelées de territoires, et enfin des guerres si fréquentes qui désolaient le pays. En partance pour la Terre sainte, Godefroy de Bouillon eut le tort de céder non seulement son duché mais aussi les terres adjacentes qu’il ne possédait plus à Obert, évêque de Liège.

Cette prétendue vente, qui n’était sans doute qu’un engagement sur prêt, engendra une longue querelle qui dura 132 ans entre l’évêque de Liège et l’archevêque de Reims, qui se termina par le traité de Francheval, en 1259, après bien des discussions et des batailles. Cette année marque la fin de toute direction, de toute administration effective et générale dans le fief qui s’en va à vau-l’eau, Douzy ne relevant plus que de l’abbaye de Mouzon. En 1547, il est officiellement et définitivement annexé à la principauté de Sedan, désormais reconnue indépendante par les états voisins, la France et l’Allemagne.

 
 
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