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Livre histoire BOURG-SAINT-ANDÉOL (Notices historiques sur le vieux) par Robert Labrély

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Monographies d’histoire locale. Catalogue ouvrages, livres villes et villages de l’Ardèche (Rhône-Alpes)
BOURG-SAINT-ANDÉOL
(Notices historiques sur le vieux)
(par Robert Labrély)
Publié / Mis à jour le dimanche 3 janvier 2021, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Bourg-Saint-Andéol, capitale ensoleillée de la Provence vivaroise, demeure un écrin de joyaux rares. De son origine romaine, elle conserve deux monuments précieux : le sarcophage en marbre blanc où, selon la légende une riche Romaine fit déposer en cachette le corps de saint Andéol martyrisé par ordre de l’empereur Septime Sévère en l’an 208 ; et le bas-relief représentant le dieu Mithra, génie bienfaisant de la lumière victorieuse du principe du mal, dont le culte avait été importé de Perse vers l’an 67 avant J.-C. par les soldats de Pompée.

Ville de marchands, la cité a permis la prospérité de la famille de Nicolay qui débuta sa fortune par le commerce des draperies. Son premier membre, Guy Nicolay, apparaît dans les annales à l’occasion de son mariage en 1386 avec Monette Privat, issue d’une vieille et riche famille du pays. Jean I fit construire l’hôtel Nicolay, puis Jean II, devenu chancelier de Naples, le fit agrandir et embellir. Sous l’influence de l’architecture italienne, il fit ajouter à la tour, un élégant balcon à deux étages avec balustres et arabesques dans le style nouveau de la Renaissance.

L’hôtel fut vendu dès 1583 et connut plusieurs propriétaires. En 1879, le marquis Aymard-Charles-Léon de Nicolay, voyageant sur les traces de ses ancêtres, frappé par la vue de cet édifice qui, bien qu’ayant souffert des injures du temps et du vandalisme révolutionnaire, avait encore une majestueuse apparence, se décida à racheter l’hôtel et ses dépendances et les fit restaurer.

Le couvent des récollets remonte à l’année 1473 et a pour origine une donation de Raymond Nicolay. Il prospéra ensuite jusqu’aux guerres de Religion, dont le Bourg, pris deux fois par les troupes dauphinoises du baron des Adrets eut particulièrement à souffrir. Le couvent situé hors de la ville et sans protection d’aucune sorte, fut une proie toute désignée.

Le 14 juin 1562, après un siège fort court, les troupes protestantes entrèrent dans la ville. Le surlendemain, les religionnaires envahirent le couvent ; les religieux s’enfuirent en abandonnant un frère gravement malade qui fut brûlé vif par les forcenés. Le monastère fut consumé par les flammes et la chapelle fut détruite.

Le Grand Jardin et la villa attenante furent créés vers le milieu du XVIIe siècle par l’évêque de Viviers, Louis-François de la Baume de Suze qui avait su rendre sa résidence du Bourg fastueuse mais déplorait l’absence de jardin. Il acquit au midi de la ville d’importants terrains qu’il transforma en un vaste et beau jardin où il amena les eaux de la fontaine de Tourne, s’inspirant, dit-on, des jardins de Versailles et du bassin de Neptune.

 
 
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