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Glacier de la Pilatte : né des cendres du célèbre gouverneur romain ?

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Légendes, Superstitions
Légendes, superstitions, croyances populaires, rites singuliers, faits insolites et mystérieux, récits légendaires émaillant l’Histoire de France
Glacier de la « Pilatte » :
né des cendres du célèbre
gouverneur romain ?
(D’après « Bulletin de la Société d’études des Hautes-Alpes », paru en 1912)
Publié / Mis à jour le dimanche 14 mars 2021, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 8 mn
 
 
 
Si l’histoire religieuse abandonne Ponce Pilate après le drame douloureux du Golgotha, la légende, plus tenace, lui prête de s’être retranché en Gaule, sur les bords du Rhône, accablé de tristesse et s’y éteignant : la croyance populaire attribuant les nombreux fléaux et malédictions affectant bientôt la contrée à la présence des cendres du dignitaire romain, une troupe de six Gaulois entreprend un périlleux voyage destiné à abandonner ces restes maudits au sein d’un mont éloigné de toute vie humaine

Après la mort du « Juste », qu’à peine arrivé dans sa province, il avait si lâchement sacrifié a la haine des prêtres juifs, la Judée devint insupportable à Pilate. C’est en vain que le gouverneur romain avait crû laver sa conscience, comme il s’était lavé les mains ! L’image du Christ odieusement flagellé, honteusement mis à mort, le poursuivait avec obstination.

Ses nuits étaient troublées par le souvenir du « Nazaréen », dont Lentulus, son prédécesseur, homme droit et probe, avait tracé au Sénat romain, un si élogieux portrait. Il revoyait couronnée d’épines et maculée de sang, cette figure inoubliable, noble et bienveillante entre toutes ; il revoyait ces yeux bleu de mer, si merveilleusement limpides, que Jésus avait posés sur lui avec une infinie tristesse, ayant de s’abandonner aux mains des bourreaux... C’est de ce moment que Ponce avait vu disparaître de son cœur cette stoïque indifférence, cette cuirasse de « triple airain », qu’il considérait avec fierté comme une vertu nationale.

Ecce homo. Peinture d'Antonio Ciseri (1821-1891) représentant Ponce Pilate montrant Jésus à la foule
Ecce homo. Peinture d’Antonio Ciseri (1821-1891) représentant Ponce Pilate montrant Jésus à la foule

Il crut se fuir lui-même en fixant ce prétoire odieux de Jérusalem, et intrigua, fit agir ses proches à la Cour impériale. On l’envoya dans les Gaules, alors conquises et que Rome commençait à coloniser suivant son habituelle méthode.

Ponce reçut le gouvernement de la Narbonnaise. La ville fondée par Sextius, auprès de sources abondantes (Aix), devait être sa capitale ; mais la nécessité de se rapprocher de la Gaule celtique, où les ferments de révolte n’étaient pas encore complètement éteints, pour y concentrer l’effort militaire des Romains, le forcèrent à remonter la vallée du Rhône, jusqu’aux abords de « Lugdunum » (Lyon).

Il fixa sa résidence dans l’ « Oppidum » de Vienna, à un coude du grand fleuve, en un site boisé, agréable aux yeux, et pourvu de défenses naturelles par les collines qui l’entouraient.

Quelques mois auparavant, Lazare, Marthe sa sœur, Marie Magdeleine, et d’autres amis du « Crucifié », avaient pareillement dit adieu à la Judée, cette terre sacrée de leur douleur et de leur souvenir. L’âme en deuil, ils avaient pris la mer à Joppé. La tempête avait poussé leur esquif à l’estuaire du Rhône, d’où bientôt ces disciples se dispersaient pour répandre au loin l’amour et la doctrine du Maître, pendant que Marie Magdeleine se retirait dans les solitudes de la sainte Baume. Sous le gouvernement de Pilate qu’ils n’avaient pu fuir, ils devaient semer dans la terre des Gaules les premières fleurs de chrétienté.

Rien cependant n’avait pu triompher de l’incurable consomption qui sourdement et lentement minait la santé du gouverneur... Ni le ciel de Provence qui semblait n’avoir conservé que les clartés radieuses du brûlant soleil de Palestine, ni ces horizons de montagnes noyant dans les matinales brumes la blancheur neigeuse de leurs sommets, ni cette végétation qui mariait heureusement le genévrier de Phénicie, l’olivier, le lentisque et le térébinthe, aux frondaisons vigoureuses des climats tempérés. La guerre même, qui toujours fit vibrer l’âme romaine, était sans attraits pour ce soldat qui dans tous les courages n’avait pas su trouver celui de ses convictions.

Rongé de tristesse et dévoré d’amertume, Pilate s’éteignit dans la ville de Vienne, après quelques années de proconsulat. Le peuple et l’armée firent à leur gouverneur de pompeuses funérailles. À l’entrée de la cité, sur la route qui menait à Rome, le cœur du monde, un monument fut érigé pour recevoir ses cendres.

Cet arc robuste et sobre et la stèle pyramidale qui le couronne ont traversé les siècles pour venir jusqu’à nous. On les voit encore à Arienne, à quelque distance du fleuve, et les savants qui veulent tuer nos rêves, ont épilogué sur ce monument, contestant sa destination, sinon sa date même, et l’appelant le « Plan de l’Aiguille ». La tradition populaire, elle, lui préfère le « Tombeau de Ponce Pilate ».

Pilate se donnant la mort, selon une légende chrétienne. Détail d'une gravure réalisée d'après un dessin de Bartolomeo Pinelli (1810)
Pilate se donnant la mort, selon une légende chrétienne. Détail d’une gravure
réalisée d’après un dessin de Bartolomeo Pinelli (1810)

Des fouilles réalisées au début du XXe siècle amenèrent la découverte à cet endroit des gradins d’un cirque romain. Le Plan de l’Aiguille en constituerait la « Spina ». C’est par une confusion due sans doute au voisinage, que la tradition populaire aurait fini par voir dans ce monument le tombeau du gouverneur romain.

Les années qui suivirent la mort de Ponce Pilate furent marquées en Provence par des fléaux inconnus jusqu’alors. Une sécheresse extrême sévit d’abord sur la Vallée du Rhône. Le fleuve, dont beaucoup d’affluents s’étaient taris, semblait n’être plus qu’un ruisseau dévalant au milieu de racailles dénudées ; les prairies qu’il arrose avaient perdu leur verdure ; les arbres s’étaient prématurément dépouillés de leurs feuilles et parfois, sur les monts et les collines, les herbes desséchées, allumées par une main mystérieuse, brillaient dans la nuit, pour laisser voir à l’aurore la tache noire de leur incendie. Le bétail mourait, la Gaule entière languissait sous un ciel de feu.

D’autres calamités survinrent ensuite non moins terribles. La pluie si désirée tomba les saisons suivantes avec une telle abondance que le Rhône monstrueusement accru, sortit de son lit, roula ses flots sur la campagne qu’il couvrit et saccagea de fond en comble. Le roc de Valens — sur lequel fut fondée la ville de Valence — semblait dominer un lac immense, où des chaumes arrachés, des arbres déracinés, des cadavres d’animaux émergeant des eaux boueuses, roulaient vers la mer.

La ville naissante d’Arronsia (Orange) dans le pays des Cavares, fut détruite ; la cité Arlatine trembla dans ses murs, au milieu de la plaine inondée partout. Paysans et pâtres... tout le peuple de Provence dans lequel la religion nouvelle commençait à remplacer les cultes celtiques et même le culte officiel des divinités romaines se demandait avec stupeur quelle cause pouvait déchaîner ainsi la malédiction divine et l’acharner à leur perte.

Une crainte obséda les masses. C’étaient les cendres de Pilate ! Et dans ces cœur frustes et sauvages que la doctrine de l’amour n’avait pas déshabitués des terreurs druidiques, la croyance se répandit que la vengeance de Dieu le père frappait et frapperait sans cesse le pays où gisait le grand coupable ; le coupable qui avait livré son Fils à la mort.

Pour rédimer la vallée du Rhône, il fallait retirer ces restes exécrés de leur tombe superbe, et les porter si loin, que la colère céleste pût les atteindre sans que les éclats de cette colère rejaillissent sur le reste des humains. Dans les bois profonds de la « Loubaresse » une conspiration se forma pour réaliser ce projet qui bravait si directement la puissance romaine : six Gaulois de la tribu des « Cavares », vigoureux et déterminés, prirent le chemin de Vienne.

Nous ne détaillerons pas ici la marche de ces six héros, ceints de la mandragore — plante à laquelle la superstition provençale prête le pouvoir de préserver des enchantements —, leur lutte contre les esprits fantastiques et les sorcières, lancés à leur suite par les enfers déchaînés. Cette partie du récit fait encore le charme terrifiant de certaines soirées de Provence, où les enfants apeurés se pressent plus étroitement contre leur mère ; mais elle émane trop directement de l’imagination locale pour sortir du domaine des complaintes.

La Pyramide de l'Aiguille, dite Tombeau de Pilate (Vienne, Isère)
La Pyramide de l’Aiguille, dite Tombeau de Pilate (Vienne, Isère)

Les tombes romaines étaient placées le long des routes, hors des cités, comme leur sol était hors du commerce. Les mœurs, plus encore que la force ou les lois, protégeaient ces sépultures. C’est à ces circonstances que nos « Cavares » durent de pouvoir se réunir un soir au tombeau de Pilate. La nuit tombée semblait protéger le sommeil de la ville endormie dans son manteau de murailles blanches ; des myriades d’étoiles, éparses au fond du ciel pur de Provence, versaient leur imprécise clarté sur la vallée solitaire ; les noirs cyprès jalonnaient la route, taches sombres sur les dalles grises.

Des ombres glissèrent sous les arcades d’où jaillit un mince filet de lumière. Un bruit sourd rythma les pesées faites sur la pierre du « colombarium » qui céda presque aussitôt. Deux hommes sortirent, tenant une urne de marbre jaspé qu’ils placèrent sur une borne, au regard des étoiles curieuses. La pierre recouvrit la niche vide. Une heure de veille avait suffi pour l’accomplissement de ce rapt.

Les « Cavares » enveloppèrent le vase funéraire de nattes en paille de seigle tressé, dont ils s’étaient munis, puis ils la suspendirent à une branche de sapin que deux d’entre eux se mirent aux épaules, et, poussés par une mystérieuse terreur, ils gagnèrent le couvert de la forêt où s’enfonçait la route. La moitié de leur tâche, la plus dangereuse était accomplie, l’autre, la plus pénible restait à faire.

Quel chemin suivre pour accéder à ces solitudes désertiques, à ces lointains sommets que le rayonnement d’or des soleils couchants dévoilait à leurs yeux comme les gradins de l’empyrée ? Trouveraient-ils, ainsi qu’ils se l’étaient jurés, ces lieux inhabités, sans homme qui vive, pour souffrir comme eux-mêmes avaient souffert du dépôt qu’ils voulaient éloigner jusqu’aux confins du monde ?

Ils avaient pressenti qu’il leur faudrait dépasser les sources de l’un de ces grands cours d’eau qui descendaient des Alpes, franchir les crêtes qui départageaient ces eaux. Marchant la nuit de préférence, par peur des détachements romains qui parcouraient la région, les six « Cavares » remontèrent l’Isère ; ils évitèrent Cularo — nom que portait la ville de Grenoble, avant que Gratien ne lui imposât le sien — dont les troupes de César venaient de s’emparer, la vallée de la Romanche où se trouvaient les camps fortifiés — Castra vigiliæ, devenus Vizille — établis par les vainqueurs, et se rejetèrent sur la droite, dans les gorges où le Drac roule ses eaux profondes.

À mesure qu’ils avançaient dans ces parages, le danger devenait moins grand du côté des romains, mais il naissait du côté des peuplades montagnardes encore insoumises particulièrement belliqueuses. La foi nouvelle ne les avait pas touchées et nos pèlerins de la mort couraient grand risque d’être arrêtés, contraints de fournir des explications et peut-être de renoncer à une tâche à laquelle ils avaient voué leur vie.

Leurs provisions s’épuisaient ; ils vivaient en partie des produits d’une chasse hâtive et peu fructueuse. Malgré le besoin de se ravitailler, ils évitèrent le village des Tricoriens, qu’ils aperçurent bientôt sur leur gauche, comme un nid d’aigle accroché aux flancs d’un mont élevé. Ils continuèrent à demeurer dans les gorges que suivait le Drac tumultueux entre les flancs escarpés des montagnes couvertes de forêts de hêtres, de chênes ou de sapins, embroussaillées d’épine vinette et de genévriers.

Ces gorges s’orientaient maintenant au midi ; et quand ils en sortirent, au pied du Mont Ferrand, pour déboucher dans la vallée du haut Drac, aujourd’hui le Champsaur, une désespérance les prit : l’horizon élargi s’était fait de nouveau accueillant, et le Drac semblait venir de ce pays de Provence, dont ils avaient juré d’éloigner à jamais leur fardeau. Mais une fissure se dessinait sur leur gauche, entre deux pics majestueux où ça et là brillaient quelques taches de neige que n’avait pu fondre le soleil de l’été avancé déjà. D’entre ces montagnes sortait un torrent d’eaux limpides et bruyantes plus fort que le Drac lui-même.

La Pyramide du Cirque Romain, longtemps présumée tombeau de Ponce Pilate (Vienne, Isère)
La Pyramide du Cirque Romain, longtemps présumée tombeau de Ponce Pilate (Vienne, Isère)

La petite troupe s’aventura sans hésitation dans ce val étroit qui n’avait pas encore de nom — le Valgaudemar. La sauvagerie de la nature alpestre, l’effrayante nudité des escarpements lui donna la réconfortante impression que le but n’était plus éloigné. L’urne était lourde et leurs forces diminuaient ; ils se relayaient plus fréquemment. La sueur perlait sur leur front bruni et la fatigue mettait autour de leurs yeux noirs, un cercle douloureux.

La montagne pourtant devenait de plus en plus sauvage... devant eux, autour d’eux, les pics se faisaient plus hardis dans leur audacieuse escalade du ciel ; les nappes de neiges irradiantes couvraient à leurs regards étonnés des étendues plus vastes.

L’Olan inconnu s’offrit à eux comme une muraille, déconcertant leur effort. Ils suivirent le torrent qui contournait sa base. Le Val était si étroit qu’ils firent une lieue dans la rivière, les pieds dans l’eau ; puis il s’élargit de nouveau laissant voir au loin dans un chaotique amoncellement le massif du Pelvoux. Les « Cavares » montaient toujours, la joie au cœur, maintenant que le torrent roulait ses eaux en cascades plus écumantes dans une chute plus rapide. Leur zèle les poussait en avant, toujours plus haut.

Depuis quelques heures ils avaient laissé derrière eux les derniers arbres, découragés dans leur croissance par l’altitude et le vent des glaces. Ils foulaient ce tapis d’herbes odorantes que l’Alpe, entre les rochers, pousse parfois jusqu’aux neiges éternelles, ces tapis où l’arnica sème ses étoiles d’or, et les rhododendrons leurs touffes ensanglantées ; où la flore alpestre épanouit sa brève et fragile végétation, où la fleur d’edelweiss se revêt frileuse d’un épais manteau de duvet.

Ils passèrent un premier col entre deux rochers mornes, blanchis de neige, qui perdaient dans la voûte proche du ciel leur cime dénudée — le col du Vaxivier. Une bise âpre les fouettait au visage. La nuit commençait à tomber ; l’ombre envahissait les névés, les prairies, les roches basses, les lointains inférieurs, pendant que l’extrême cime des monts baignait encore dans la lumière mourante, qui peu à peu se fondait en des teintes indescriptibles.

Il fallait en finir. Les porteurs funèbres cherchèrent une anfractuosité pour y déposer leur urne et la recouvrir avant de l’abandonner. Ils montaient vers un auvent de roche enténébré déjà quand un bruit soudain les fit tressaillir. À quelque distance, dans le fracas d’une fantastique chevauchée, à travers une grêle de pierres, un troupeau terrible bondissait. Des animaux d’une espèce inconnue, le corps velu d’une abondante toison fauve, le front armé de cornes noueuses, immenses, tels de monstrueux javelots, se ruait sur eux avec une agilité défiant toute fuite. Le sol trembla comme sous la galopée d’une troupe de cavales.

Les « Cavares » surpris se laissèrent tomber la face contre terre, pendant qu’autour d’eux, en rafale, les bouquetins passaient. Sous leur ruade, l’urne de Pilate avait roulé vers la pente ; de là elle bondit, rebondit, puis éclata contre la saillie d’une roche, dispersant les cendres, les restes calcinés, informes, du gouverneur romain.

Toute cette scène s’était déroulée comme brille un éclair. Les six porteurs haletants, angoissés et blessés se relevèrent, doutant d’eux-mêmes et de leur œuvre, se croyant les jouets d’un rêve affreux. Dans leur affolement, ils commencèrent à la clarté de la lune qui dégageait sa face d’un écran de rocher, une imprudente et vertigineuse descente au fond du Val.

Les Bans et le glacier de la Pilatte à l'aurore. Peinture de Charles Bertier (1860-1924)
Les Bans et le glacier de la Pilatte à l’aurore. Peinture de Charles Bertier (1860-1924)

Dieu lui-même, cependant, se chargea d’ensevelir Pilate pour la fin des siècles, affirme la légende. D’épaisses nuées descendirent des hauteurs du ciel et couvrirent aussitôt les roches fatales d’un voile opaque. Le lendemain, l’obscurité régnait encore sur ce désert. Elle régna longtemps, déchirée par de lugubres éclairs. Longtemps les échos sonores du Val répercutèrent les éclats du tonnerre, douloureusement, lamentablement.

Combien ce longtemps dura-t-il ? Nul ne le sait. Un jour cependant, le voile se dispersa ; l’aurore se leva de nouveau sur ces lieux maudits, découvrant aux astres étonnés, un glacier inconnu, étrange, ruisselant dans sa masse formidable... immortel tombeau de la lâcheté. C’est le « glacier de la Pilatte ». Le touriste le trouve dans la partie la plus sauvage du massif du Pelvoux, au nord du Pic Jocelme, en avant du glacier noir.

 
 
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